La Banque mondiale octroie un financement additionnel de 40 milliards de F CFA pour l’électrification au Burkina

Dans le cadre de la mise en œuvre du PASEL (Projet d’Appui au Secteur de l’Electricité), le Burkina Faso avait bénéficié d’un appui financier de la Banque mondiale de l’ordre de 85 millions de dollars US soit environ 42,5 milliards de F CFA.

Ce montant vient d’être revu à la hausse ce mardi 04 juillet 2017 à travers un échange de notes entre Mme Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI, ministre de l’Economie, des Finances et du Développement et M. Cheik F. KANTE, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.

Cet acte entérine une convention qui avait déjà été signée entre les deux parties et relative à un financement additionnel pour la mise en œuvre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASEL).

A travers ce financement la Banque mondiale met à la disposition du Burkina Faso un nouveau prêt d’un montant de 80 millions de dollars US, soit environ 40 milliards de FCFA. Ce financement additionnel permettra au pays d’installer des centrales solaires connectées au réseau.

La Banque mondiale (BM) s’est engagée aux côtés du gouvernement burkinabè pour améliorer l’accès des populations à l’électricité. Le représentant de la BM au Burkina Faso, Cheik F. KANTE, et le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI, ont échangé des notes ce mardi 4 juillet 2017, à Ouagadougou, pour entériner une convention qui avait été signée la semaine dernière, entre les deux parties et relative à un financement additionnel pour la mise en œuvre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASEL).

A travers ce financement additionnel d’environ 40 milliards de FCFA, la Banque mondiale entend contribuer à la mise en œuvre effective du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASEL) dont l’objectif global, à terme, est de procurer de l’énergie à moindre coût aux populations des villes et campagnes.

Ce financement additionnel porte à 82,5 milliards, le montant total du financement que la Banque mondiale met à la disposition du gouvernement burkinabè pour l’accompagner dans la mise en œuvre de sa politique en matière d’électricité.

Ces ressources additionnelles, de l’avis du ministre en charge de l’énergie, permettront de mettre en œuvre la composante 1 du Projet qui consiste à la réalisation de deux centrales solaires dont une de 20 MW à Koudougou, et l’autre de 10 MW à Kaya.

Une partie de cette somme servira à réaliser des liaisons interurbaines en 90 KV pour sécuriser l’alimentation d’importants pôles économiques du pays et d’intégrer le solaire photovoltaïque dans le réseau national. Le reste du financement sera utilisé pour le renforcement institutionnel et le développement des capacités avec un accent particulier sur le renforcement des capacités des acteurs du secteur de l’énergie.

Pour Alpha Omar DISSA, ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, ce soutien vient à point nommé, car le gouvernement a entrepris d’accroître et de diversifier les sources de productions énergétiques pour répondre à la forte demande. Il a en outre indiqué que l’appui de la Banque mondiale permettra d’améliorer la viabilité financière du secteur de l’énergie.

Tout en exprimant la gratitude du gouvernement burkinabè à la Banque mondiale pour son accompagnement, Alpha Omar DISSA a rappelé que le secteur de l’énergie constitue un des piliers du PNDES et que l’Etat compte s’appuyer fortement sur ce secteur pour réussir la transformation structurelle de l’économie du Burkina Faso. Il a, par ailleurs, rassuré que son département prendra toutes les initiatives pour mener à bien ce projet.

Quant au représentant-résident de la Banque mondiale, Cheik F. KANTE, il a reconnu que le Burkina Faso est confronté à des défis cruciaux dans le secteur de l’électricité qui empêche son envol économique. Pour cela, il a interpelé le gouvernement à se tourner vers d’autres sources d’électricité moins onéreuse et primordiale. Félicitant le gouvernement pour son leadership et son dynamisme, M. KANTE a rassuré de la disponibilité de son institution à toujours soutenir le Burkina Faso.