Le projet de loi controversé a donc été voté par 76 députés. L’Assemblée nationale a donc adopté ce 3 juillet 2017 le projet de loi portant allègement des conditions d’exécution du programme de projets partenariat-public (PPP).
L’opposition a préféré claquer la porte de l’hémicycle pour disent il entrer en résistance et ainsi répondre à l’appel du chef de file de l’opposition.
« Nous avons voulu par cet acte, montrer au peuple burkinabè que ce qui est en train de se passer mérite qu’on s’y attarde un peu. Il y a péril en la demeure et nous ne voulons pas nous rendre coupables de cette forfaiture. On a aussi pu entendre que quoi qu’il advienne, la loi sera votée et ceux qui n’en veulent pas pourraient même s’exiler. Nous avons tendu la main au gouvernement à maintes reprises et le caractère précipité de cette loi ne nous rassure pas et ne donne pas un gage de confiance pour nous engager auprès du gouvernement. Souvenez-vous que lorsque nous avons adopté le budget programme, on a dit qu’on verra le maçon au pied du mur. Mais, le mur qu’il est en train de nous proposer, c’est un barrage, un obstacle majeur pour le développement du Burkina Faso », explique le président du groupe parlementaire UPC.
Qu’ a cela ne tienne la séance s’est donc déroulé sans l’opposition « La démocratie est ainsi faite. Il y a ceux qui sont contre et ceux qui sont pour le progrès. L’essentiel est que ceux qui sont pour le progrès soient majoritaires. Et nous sommes les majoritaires », a martelé le Président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo.
120 votants au départ, c’est finalement 76 députés qui ont voté la loi tant controversé.