Huit ans de prison ferme ont été requis lundi contre la star de la rumba congolaise Koffi Olomidé, jugé devant la cour d’appel de Versailles, en région parisienne, pour agressions sexuelles et séquestration de quatre de ses anciennes danseuses
Koffi Olomidé avait été condamné en première instance à deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle » sur l’une des jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits, et relaxé pour l’essentiel des autres charges.
Le ministère public, qui avait requis sept ans d’emprisonnement ferme, avait fait appel.
« C’est faux, c’est tout faux ! » : devant la cour d’appel de Versailles, la star de la rumba congolaise Koffi Olomidé s’est vivement défendue, lundi 25 octobre, des accusations d’agressions sexuelles et séquestration de quatre de ses anciennes danseuses lors de tournées en France.
Huit ans de prison ferme ont été requis, lundi soir, contre l’artiste. Le jugement a été mis en délibéré au 13 décembre.
Lundi, l’accusation a demandé de revenir sur le « naufrage » du premier jugement et de reconnaître coupable cet « homme puissant« .
Les quatre plaignantes, assises au premier rang, ont déposé plainte entre 2007 et 2013. Elles accusent celui qui vit désormais en France de les avoir enfermées dans un pavillon gardé près de Paris, lors de ses tournées françaises entre 2002 et 2006, et de les avoir forcées à avoir des relations sexuelles avec lui, de façon régulière pour certaines.
Depuis, aucune n’est retournée au Congo par « peur » des conséquences face à une star qu’elles surnommaient avant l’affaire le « président« .
A la barre, Koffi Olomidé, vêtu d’un pull clair sous une grande veste marron, a balayé l’accusation de séquestration. Il a assuré que ces femmes « allaient sur les Champs-Elysées » et que parfois « elles demandaient qu’on les accompagne« .
Les plaignantes ont, de leur côté, affirmé à l’instruction qu’elles étaient escortées contre leur gré