Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a présidé, le jeudi 03 juin 2021, à Ouagadougou, la Journée internationale de l’infirmière. Célébrée le 12 mai de chaque année, dans le monde entier, cette journée vise à montrer le rôle important que jouent la profession infirmière dans les soins de santé.
« La profession infirmière, Une voix faite pour diriger, Une vision pour les soins de demain », c’est sous ce thème que la journée internationale de l’infirmière est célébrée cette année. A travers ce thème, le Conseil international des infirmiers, initiateur de la journée, interpelle sur la nécessité de réformer les soins infirmiers pour une amélioration de la qualité de l’offre de soins au bénéfice des populations.
Pr Charlemagne Ouédraogo a rendu un hommage à tous les pionniers et ainés de la profession infirmière au Burkina Faso, qui se sont sacrifiés, pour que les populations des villes et des campagnes puissent accéder aux soins qu’ils espéraient. Tout en soulignant leur contribution à l’atteinte de la qualité des soins et de la couverture sanitaire universelle, il a souhaité leur accompagnement pour le renforcement du système de santé.
« J’invite les professionnels infirmiers à plus d’ambition et d’ardeur au travail afin de relever le niveau de soins infirmiers au Burkina Faso, et aussi à privilégier le dialogue et la concertation dans la résolution des problèmes afin de ne pas mettre notre système de santé en péril », a lancé le ministre de la Santé.
Le président du Conseil national de l’Ordre des infirmiers du Burkina Faso, Bonvouila Sawadogo, a salué l’adoption du système LMD par l’Etat burkinabè, qui, selon lui, va contribuer à améliorer la qualité de la formation et l’offre des soins.
Il a fait un plaidoyer à cette occasion, pour la prise en compte de la profession des conseillers de santé dans le nouveau répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME) et l’ouverture d’une filière doctorale en soins infirmiers.
Sur ces points, le ministre a donné son engagement à accompagner la profession dans la recherche de solutions efficaces, efficientes et consensuelles aux préoccupations qui pourraient constituer un frein à l’offre de soins de qualité et à la bonne collaboration.
Pour lui, le relèvement du niveau de recrutement des infirmiers marque le début de l’universitarisation de la profession infirmière. Il a pour cela, invité l’ensemble des acteurs à poursuivre la mise en œuvre dans la concertation afin que le processus de cette importante réforme puisse connaitre un aboutissement heureux.
Source :Ministère de la santé
SIDYANE aicha