Distinction posthume, le défunt CapitaineMaxwell Mahama est promu au grade de Major dans l’Armée ghanéenne. Un fonds de départ de 500.000 Ghana cedis, soit une somme d’environ 67.720 000 F Cfa, est annoncé par le gouvernement pour venir en aide à la femme et aux enfants du disparu.
La promotion et la donation financière ont été annoncées par le Président ghanéen Nana Akufo-Addo lors de la signature du livre de condoléances au camp Burma à Accra. En plus du montant annoncé, Akufo-Addo dit vouloir décaissée de sa poche un montant de 50,000 Ghana cedis pour la famille éplorée.
Sur le bien-fondé de la donation, le Président ghanéen a fait savoir être conscient qu’aucune somme d’argent ne pourrait remplacer le Major Mahama mais le fonds sera un soutien de l’État à la famille en ces moments difficiles.
A l’adresse de Mme Barbara Mahama, la jeune veuve, Akufo-Addo a témoigné qu’elle a épousé une personne noble qui a défendu la nation jusqu’au sacrifice suprême et qu’au moment où « sa vie était menacée, il a décidé de ne pas utiliser l’arme mais de ramener à la raison des gens qui étaient déterminés à ôter sa vie ».
En signe de souvenir, Akufo-Addo a annoncé avoir à accéder à la demande du Chef d’Etat-major pour qu’un monument soit érigé dans un lieu à choisir afin de rappeler aux ghanéens l’événement du 29 mai 2017.
Autre décision, le Major Mahama, selon le Président, aura droit à un enterrement d’Etat ce vendredi au siège du gouvernement à Accra. Selon la famille, l’inhumation du Major Mahama a lieu ce vendredi 9 juin 2017 au cimetière militaire d’Osu à Accra. Les cérémonies funéraire se poursuivront les 10 et 11 juin à Accra et s’achèveront à Tumu dans la région de l’Upper West.
Du coté des collègues et camarades du Major Mahama, la colère reste vive. A en croire Zakaria Sakara, le porte-parole de la famille du défunt, un militaire proche du regretté officier a voulu rassembler des soldats pour aller « effacer » Denkyira-Obuasi, la localité où le drame s’est produit le 29 mai dernier mais la famille l’a apaisé et l’a conseillé d’éviter tout effusion de sang. La famille dit vouloir s’en remettre à la justice pour obtenir réparation.