Kalou Bonaventure, ancien footballeur international ivoirien, élu maire de la ville de vavoua aux municipales en cote d’ivoire.
Bonaventure Kalou, né le 12 janvier 1978 à oumé, fut un footballeur international ivoirien qui a évolué au poste d’attaquant, il est également le frère de Salomon kalou, lui aussi footballeur, avant –centre au Hertha BSC Berlin après avoir mi fin à sa carrière footballistique, en octobre 2010, kalou retourne dans son pays la cote d’ivoire.
En 2018, il décide de s’engager dans la politique, et tente sa chance au municipale.
En octobre 2018, il est élu maire de Vavoua, ville du centre de la côte d’Ivoire, peuplée d’environ 100 000 habitants au cœur du district de Vavoua lui même peuplé d’environ 400 000 habitants.
L’ancien footballeur, fier d’avoir remporté les élections décrit sa joie en ces termes : « j’ai un sentiment de fierté et j’ai une pensée émue pour mon père (décédé en 2016) qui aurait voulu être maire de cette commune. je marche dans ses pas ».
Les projets du nouveau maire de la commune de Vavoua sont entre autre, des conditions de vie des habitants de cette région. « Mes premières priorités seront de faire un audit financier de la mairie et de faire des efforts sur la salubrité », affirme t’il.
Pour Kalou Bonaventure, cette victoire est aussi celle des autres footballeurs, car a travers elle, il démontre qu’un footballeur peut parfaitement faire de la politique.« Il y a un sentiment de fierté et aussi de soulagement d’avoir été élu contre un appareil électoral », dit Kalou, élu en tant qu’indépendant. « Ce combat était aussi ceux des autres footballeurs. On pense souvent que les footballeurs ne sont bons qu’à taper dans le ballon, on les cantonne dans un rôle. J’ai voulu sortir de ce schéma. On peut être footballeur et faire de la politique ou être un intellectuel », a-t-il ajouté
Pour confirmer sa thèse, il évoque George Weah, le président du Libéria. « Weah et moi on était tous les deux footballeurs et on fait de la politique. On a tous les deux joué au Paris-Saint-Germain… mais la comparaison s’arrête là!. Il est président, moi je veux devenir maire. On ne jouait pas au même poste! Il a fait une plus belle carrière que moi mais surtout, c’est un modèle d’éthique. Il a des valeurs. Pour le moment, je veux aider ma ville qui n’a pas ce qu’elle mérite » conclu t’il.