Où est passé le groupe K Djoba ?

Les fans de #Don_Asley et #Docteur_Key attendent depuis 10 ans maintenant leur deuxième album qui peine à voir le jour. En fait, les deux compagnons du groupe K-Djoba manquent de financement jusque-là, c’est ce que l’un d’eux m’avait confié en 2015. Nos deux rappeurs ont pourtant connu un franc succès avec leur album d’entrée  » Limania  » en 2007. … Lire la suite

Achille Ouattara, artiste-musicien Un bassiste burkinabè de classe mondiale

Il est auteur, compositeur, interprète et son arme de prédilection est la guitare bass. Il explore plusieurs styles musicaux, notamment l’afro-jazz teinté du mandingue.

Agé seulement d’une trentaine d’année, notre fils intègre, originaire de la région des Hauts-Bassins, a passé la moitié de sa vie à étudier et comprendre la musique aussi urbaine que traditionnelle. Puisqu’il maîtrise les sécrets de la guitare bass depuis l’âge de 13 ans, il s’est forgé davantage et a pu naturellement asseoir sa notoriété au niveau national, sous régional, européen et asiatique.

Alif Naaba (Burkina Faso), Cheick Tidjiane Seck (Mali), Afrikän Protokol (Belgique) pour ce ne citer que ces sommités et groupe célèbre européen, savent de qui et de quoi Kulture Kibaré aborde.

Achille Ouattara, c’est bien de lui qu’il s’agit est né en Côte d’Ivoire mais de parents burkinabè, musiciens et adeptes du gospel et du jazz. L’environnement musical s’impose vite au petit Achille qui se laisse entrainer par les vibrations rythmées de la bass. A seulement l’age de 13 ans il se soumet à son destin.

Avec le soutien et surtout la bénédiction de son père, il obtint sa première guitare bass et se met à travailler tout seul. Autodidacte, perséverant et très déterminé, il est vite repéré par la légende africaine de la battérie, le burkinabè Ablo Zon. Celui-ci l’aide à se construire et à trouver sa personnalité musicale. Sur la route de l’apprentissage, Achille rencontrera tellement des maniaques de la bass dont l’autre légende burkinabè Silvain Dando Paré.

L’aventure se poursuivra jusqu’en Europe où le groupe belge Africän Protokol tombe sous le charme de ce magicien et lui demande d’intégrer le groupe en tant que bassiste titulaire. C’est le haut niveau qui se présente à notre Etalon qui enchaine les tournées ça et là.

Aujourd’hui, il passe plus de temps en Belgique pour des tournées européennes avec sa formation et est sollicité à l’occasion pour des ateliers, des masters-class, des cours dans les centres de musique en Belgique.
Digne ambassadeur culturel, Achille n’a jamais rénié ses valeurs et a marqué une pause en 2017 pour partager son expérience artistique à ses collègues et surtout à la jeune génération de musiciens à travers une belle réalisation musicale.

L’album #Douahou (bénédiction) de 7 titres est un cas d’école, le fruit d’une riche expérience musicale qu’il a sorti officiellement en juin dernier sur le marché de disque et sur toutes les plateformes sérieuses de téléchargement.

Attention, l’opus Douahou n’est pas à la portée de n’importe qui. C’est pourquoi j’invite tous les instituts de musique, tous les professeurs de musique, tous les promoteurs sérieux de festival de musique, tous les musiciens professionnels et cultivés surtout les bassistes à se l’aquérir. Parce que Douahou expose un niveau avancé de la musique et que seuls les initiés peuvent en decrypter. Cet album soigne profondement mon âme quand je l’écoute. Le tube Koro, afro-jazz entièrement dédié à Ablo Zon est un vrai groove (un bel hommage).
Bon vent Achille, tu as tout mon soutien.
Malick Saaga

SOKO Festival: La voie de l’internationalisation de nos artistes-musiciens

Les Festivals et les cérémonies de distinctions des acteurs culturels se tiennent au Faso mais ne se ressemblent jamais.

Si certains ont décidé à travers leurs évènementiels de s’appesantir sur comment ils vont se sucrer sur le dos des artistes et groupes musicaux, lui, Ibrahim Keita, artiste-musicien burkinabè professionnel de rang mondial (l’un des rares artistes burkinabè qui vont en tournée sur plus de 6 mois en Europe) a mûri la bonne réflexion afin de tracer la voie de internationalisation à ses collègues.

Depuis 2015 ( 2 ans maintenant), son projet culturel noble, SOKO Festival dont l’objectif est de promouvoir l’échange culturel et musical, est en train de réussir un défi qu’aucun autre festival n’avait pu relever.

La 3e édition de SOKO Festival qui se tiendra du 4 au 8 janvier 2018 conjointement à l’Institut Burkinabè de Ouagadougou, à l’Institut Français de Ouagadougou, au P’Tit Bazar de Ouagadougou et à l’Espace aéré du CENASA Amadou Balaké, connaitra une innovation majeure en créant une porte vers l’internationalisation de nos artistes et formations musicales.

Car, le partenariat bénéfique qui vient officiellement de se concrétiser ce 7 octobre 2017 à Ouagadougou, va permettre au Festival International de Musiques Universitaires (FIMU) de la ville de BelFort en France, de dénicher des artistes-musiciens lors du SOKO Festival et leur proposer des scènes et des contrats dans des festivals européens.

Le FIMU dépêchera donc une équipe, composée d’entrepreneurs culturels, de tourneurs et autres gourous sérieux du monde du showbiz européens qui viendront selectionner deux groupes selon leur propre critère et leur proposer des contrats. Tout cela sera possible grace à Ibrahim Kéita qui a su capitaliser ses bonnes relations avec ses amis français. Et si beaucoup de gourous de festival emboitaient le pas !

Bravo à l’Equipe de SOKO Festival et hatez-vous de vous inscrire toujours chers artistes et formations musicales.

Malick Saaga

Affaire Azata Soro/ Tasséré Ouedraogo: Gueulons deux jours et laissons taire l’affaire comme toujours

Cette agression sauvage du realisateur burkinabè, Tahirou Tasseré Ouédraogo sur sa comédienne, Azata Soro ne devrait surprendre personne. Puisque c’est ainsi que ça se passe dans le milieu culturel industriel burkinabè depuis toujours. Les abus des artistes se multiplient au vu et au su de tous et la justice semble être borgne.

Je ne rentre pas dans le fond du débat car je ne suis ni l’ami intime de l’agresseur ni l’ami intime de l’agressée. Je ne sais pas s’il y a eu un rapport extraprofessionnel saupoudré d’une haine viscérale entre les deux et qui s’est déporté sur le plateau de tournage, mais en tout cas, ça le ressemble fort. Sinon ce déchainement barbare sur la figure de la comédienne, ne saurait se justifier par un simple rapport professionnel de la part de l’agresseur. Il y a bien un antécédent. Mais là n’est pas mon problème. L’acte qui a été posé rélève de l’animosité, la délinquance, la voyoucratie, la barbarerie d’une autre époque.

Et de plus en plus, ces abus dans le secteur industriel culturel en général sont devenus monnaie courante et presqu’un phénomène social normal. Rappelez-vous du cas Adja Divine, cette chanteuse qui a failli être mortellement lynchée à Ouagadougou par une portion de la population en plein jour, ily a juste quelques mois. Les internautes s’étaient juste contentés de s’indigner sur la toile toute la journée de l’aggression. Les artistes ont ensuite marché le lendemain pour éprouver leur indignation. Mai juste après, rien, silence radio et aucune action continuelle n’a été entreprise ni par une quelconque corporation d’artistes ni par le ministère en charge de la culture afin que l’acte posé soit puni sévèrement. Aujourd’hui où en sommes nous même? Sachez que c’est mort !

Puisque ça marche avec Paul, ça marchera avec Pierre! De qui et de quoi a-t-on peur au Burkina Faso? Sous nos tropiques, un comédien est moins valeureux et moins assis qu’un réalisateur. Voilà pourquoi, ces abus peuvent se poser sans aucune inquiétude.

Nous ne sommes pas ni à notre dernier abus ni à notre dernière agression et ça ne s’arretera pas tant que que les comédiens n’envoient pas un signal fort. Il faudra donc agir ensemble et à l’unisson.

Les artistes professionnels burkinabè doivent mettre en place une corporation puissante et très efficace qui puisse faire face aux abus. Une corporation qui pose des actions continuelles et reste dissuasive dans le milieu culturel industriel. C’est seulement en s’unissant de façon franche qu’ils pourront se faire respecter sinon, ils subiront toujours ces injustices des hommes dits forts (Producteurs, réalisateurs, manageurs, agents, etc.)

Pour le moment gueulons et laissons comme toujours, taire l’affaire après seulement deux ou trois jours !

Malick Saaga

FONY: « Les artistes y participent en bafouant leur éthique » Malick Saaga

Le Festival Ouaga – New-York (FONY) est une vitrine industrielle et culturelle de la diaspora burkinabè à New-York. Il a pour objectif selon ses promoteurs de promouvoir et de valoriser la culture du peuple burkinabè dont la musique.

Voilà maintenant, depuis trois (3) ans que le festival existe mais nos dignes ambassadeurs culturels musicaux, entendu par là, nos artistes-musiciens qui y participent, ne recoivent aucun cachet. Ce n’est plus un sécret pour personne et les responsables du FONY le disent même haut et fort à qui veut bien l’entendre.

L’édition 2017 n’a pas dérogé à la règle et tous les artistes-chanteurs n’ont reçu aucun cachet. Il se contentent uniquement du  » farotage  » pendant leurs prestations respectives sur scène et des petits cadeaux de la part des quelques membres de la communanuté vivant à New-York. Tel se présente le cachet d’un artiste au FONY. Il faut également rappeler que ces artistes y prennent part, la plupart en tout cas, avec des visas touristes et non avec des contrats d’artiste officiels.

Ma source qui est sur place aux USA, un ami de longue date, m’informe que si un artiste professionnel est invité au FONY avec un visa touriste, il ne peut cependant pas exercer sinon il tomberait dans la fraude fiscale. Le visa touriste ne donne pas le droit de prestation. Il lui faut alors un visa d’artiste qui exige un contrat de travail en due et bonne forme. Puisque l’Etat americain, rigoureux en matière d’application des lois, intervient et impose un certain nombre de taxes sur la base du contrat de travail des musiciens.

Alors David Le Combattant, agis dorénavant dans la discrétion tout en évitant de poster une vidéo de  » farotement  » sur toi en pleine prestation. Surtout que tu ne dispose pas d’un contrat de travail avec les responsables du FONY à ce que je sache, tu peux te nuire et nuire également les promoteurs du FONY.

Observation après observation, l’on peut se premettre d’affirmer encore une fois de plus que c’est le business qui est en jeu et non la promotion et la valorisation véritable de notre musique. Les tares du showbiz burkinabè se sont même déportés dans sa diaspora et c’est triste. Le professionnalisme de nos artistes est encore remis en cause, leur image est encore plus ternie que jamais. Ce type de comportement permet d’assener avec certitude que nos artistes sont vraiment de mendiants et sans aucun éthique (accepté volontier de jouer sans cachet dans un monde de business et non social). Je reconnais tout de suite ces artistes professionnels burkinabè qui diront sans hésiter  » busta  » à une invitation du FONY mais je connais aussi des centaines qui vont jubiler dès qu’on leur propose un visa même si tout serait à leur charge.

Je comprends à présent pourquoi cette édition 2017, Sana Bob, Madess, Dick Marcus, Nana Bibata, Adja Divine, etc. qui devaient participer au FONY se sont vu refuser les visas. Personne n’en avait jamais parlé ni les concernés ni même les responsbales du FONY. Qu’est-ce qui va se passer à la 4e édition, l’année prochaine?

Le FONY va-t-il rectifier le tir et considéré l’artiste à sa juste valeur? Ça serait un pas géant pour le FONY de proposer des cachets aux artistes et de supporter leur frais de voyage.

Artistes-musiciens burkinabè, à quand donc ton insurection musicale? Tu n’es toujours pas sorti de l’auberge à travers ces pratiques.

Malick Saaga

MASA 2018: Informer n’est pas communiquer !

Le #Burkina_Faso sera représenté valablement par le #collectif_QV. Contrairement à ce qui circule sur la toile, laissant lire et comprendre qu’aucun artiste burkinabè n’a été retenu pour les #MASA_2018, est alors une désinformation.

Le groupe d’artistes-slameurs-musiciens burkinabè, le #Collectif_Quon_Sonne_et_voix_ailes sera bel et bien présent au grand rendez-vous du Marché des Arts et du Spectacle Africain (MASA) en Côte d’Ivoire. Il y sera avec son groupe musical au complet.

Parce que c’est le #Collectif_QV, il n’est donc pas considéré comme un groupe d’artistes?!

Parce que le MASA a dissocié la catégorie #Musique du #Slam, il faut alors affirmer qu’aucun artiste burkinabè n’a été retenu. Mdr !!

Le #Collectif_QV ne pourra donc jamais être nominé au #Kundé_dor, puisque cette cérémonie de récompense s’appesantit sur les oeuvres musicales. Je m’interroge, lol!

#Slamazone de Malika la slameuse était donc une erreur de frappe au Kundé ? !!!

Show biz du Burkina Faso, réveille-toi !!

Malick Saaga