Cela pourrait de prime abord paraitre complètement loufoque mais faire le ménage apporterait certains bienfaits pour l’être humain et pourrait même augmenter l’espérance de vie selon la science.
En effet, nettoyer de fond en comble procurerait un certain apaisement et sentiment de bien-être. Cette pratique libère les endorphines tout en permettant de se délester de son irritabilité et de ses idées noires. Inconsciemment, le fait de nettoyer autour de soi, nous nettoierait psychiquement et donc régénèrerait notre moral, comme si l’on s’adonnait sans même le vouloir à un rite de purification !
S’adonner aux tâches ménagères s’avère être une sorte de défouloir émotionnel pour le moins efficace. On s’allègerait de nos pensées sombres comme on s’allègerait du désordre ambiant. D’ailleurs, faire du rangement autour de nous, nous permettrait de faire le tri dans ce qui encombre notre esprit.
Une étude menée par l’UCL (University College London) sur près de 20 000 hommes et femmes, dont 3 200 souffraient de stress ou d’anxiété révèle qu’une activité d’au moins 20 minutes, qu’elle soit ménagère, sportive ou même de jardinage influerait notre moral de manière positive.
Selon la journaliste Anne de Chalvron qui s’est également penchée sur la psychologie du ménage dans son ouvrage Apologie des petites corvées : les plaisirs secrets du ménage, s’adonner à des tâches ménagères en rangeant, triant, jetant, serait un excellent moyen de se ressourcer et relèverait d’une vraie thérapie bienfaitrice pour la santé comme le pense aussi le sociologue Jean-Claude Kaufmann qui affirme que plus une activité a demandé d’efforts, plus elle procure de la satisfaction une fois terminée et que nettoyer son espace environnant donne la sensation à l’esprit de se libérer et de passer à autre chose.
Cette activité qui parait, dans un premier temps liée à une véritable corvée désagréable, augmenterait l’espérance de vie humaine de par ses bienfaits. C’est d’ailleurs ce que confirme le Journal Américain de la Santé Publique qui relie l’activité ménagère à une espérance de vie plus longue.
Mettre de l’ordre, passer l’aspirateur, laver le sol… seraient nécessaires à notre équilibre mental du fait de sa stimulation par le corps en actions. Trois heures de ménage énergique équivaudrait à trois kilomètres de jogging à part que faire le ménage amène une sensation de purification qui donne l’impression d’obtenir une certaine gratification. Cette activité aurait également un fort impact positif sur notre mémoire et notre capacité de concentration qui s’en retrouvent sollicitées à travers les objets qu’on déplace et que l’on nettoie.
Une autre étude menée en 2012 au département de psychologie de Madrid dévoile que 88 % des patients dépressifs refaisaient le ménage dans les premières semaines de guérison de leur dépression. Une forme de thérapie douce, qu’ils vivent à leur rythme, sans contraintes extérieures imposées.
Outre le fait que le ménage possèderait de multiples vertus sur le moral et le bien-être, cette pratique est aussi bienfaitrice pour le corps et permettait de lutter contre le surpoids ou les maladies cardiovasculaires. S’offrir le luxe de la propreté et de l’ordre est incontestablement bénéfique et à la portée de tous. Être bien chez soi et donc dans sa tête passe donc également par les activités ménagères.