SECURITE : Simon COMPAORE donne une conférence

L’incivisme constaté dans les services publics de l’Etat, en circulation, au niveau des mouvements d’autodéfense, des taximen circulant avec du gaz butane et les mesures entreprises pour y faire face ont constitué l’objet d’une conférence de presse animée par Simon Compaoré, ministre de la sécuri

simon-compaore-3-novembre-2016
Simon COMPAORE

té intérieure, ce jeudi 3 novembre 2016.

10 958 engins à 2 et trois roues et 266 véhicules à 4 roues mis en fourrière, 1 110 cartes grises retirées ainsi que 1 195 permis de conduire. Il est notamment reproché aux propriétaires le non-respect des feux tricolores, le défaut de plaques d’immatriculation, la circulation avec des vitres teintées, le non-respect de la piste cyclable, l’usage manuel du téléphone portable au volant et la surcharge.

Wakatt Communication

Simon COMPAORE a indiqué que la procédure judiciaire engagée à l’encontre des usagers incriminés a abouti au déferrement de 12 individus et à la condamnation de 9 d’entre eux à des peines d’emprisonnement et à des amendes.

A propos des Koglwéogo, en rappel le 5 octobre dernier, le gouvernement adoptait en conseil de ministres la définition de nouvelles modalités de participation des populations à la mise en œuvre de la police de sécurité. Les  Comités locaux de sécurité (CLS) sont désormais appelés Structures communautaires  locales de sécurité (SCLS).

Le ministre de la Défense a par ailleurs assuré que les SCLS travaillent sous le suivi, les conseils et le contrôle des brigades de gendarmerie et commissariats de police à qui elles rendent compte de leurs actions et qui leur apportent le concours et l’assistance nécessaires dans leurs activités ». Il a aussi précisé que les SCLS ne reçoivent « aucun subside public », car dit-il, « le Koglwéogo, ce n’est pas un gagne-pain » même si leurs œuvres peuvent « faire l’objet de distinctions honorifiques », conclut-il.

Des tournées d’explications dans ce mois sont prévues afin de mieux faire comprendre le contenu dudit décret avant la mise en place des coordinations communales de sécurité prévue pour décembre.

Quant au problème des Taxi à Gaz, le syndicat des taximen avait obtenu un nouveau délai pour repartir vers le fonctionnement normal à l’essence ou au gasoil. Le délai a expiré il y a 3 jours de cela alors que Simon Compaoré assure avoir fait violence sur lui-même et son collègue des transports pour aider les taximen.

Six mois après avoir sommé les intéressés à se conformer aux normes, le ministre déclare:  « la sécurité n’est pas quelque chose à marchander. Quant il s’agit de prendre des dispositions pour  faire en sorte que des événements malheureux n’interviennent pas, on ne marchande pas. On s’assume ! ».

Laisser un commentaire