Ouverte le 12 septembre 2018, l’Assemblée nationale a clôturé sa session extraordinaire consacrée à la situation sécuritaire du Burkina avec des 14 recommandations, notamment un « Plan d’urgence de soutien de l’armée », qu’on peut regrouper en 10 points.
1 – Recrutement massif et formation accélérée
Les députés recommandent un recrutement « massif » et une formation accélérée pour appuyer les combattants. Ils délaissent la voie du rapatriement immédiat des troupes engagées dans des missions de maintien de la paix à l’extérieur car pouvant « poser un problème de diplomatie ou d’organisation au niveau de ces différentes entités ».
2- Motivation des forces armées
Le Parlement propose des mesures incitatives pour les Forces armées sur le front ou dans les casernes.
3- Fortification du renseignement
4 – Application accélérée de lois
Il s’agit de la loi sur le statut de pupille de la nation, de la loi portant politique nationale de défense et la loi de programmation militaire.
5- Respect de la programmation budgétaire annuelle
6 – Renforcement du dispositif sécuritaire des postes situés au niveau des frontières
7 – Formation militaire pour les jeunes
8- Plan d’urgence à l’image de celui du Sahel pour les zones concernées
9 – Opérationnalisation de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM)
10- Construction de clôture autour des commissariats et les gendarmeries
Le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé a suggéré la mise en place d’un comité de suivi entre le gouvernement et le Parlement pour suivre ces recommandations.
Source : Burkina24