Mi-Mandat: le président Roch Marc Christian Kaboré fait le bilan

Hier Dimanche 24 juin 2018, le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré était en face de trois journalistes pour faire le bilan de son mi-mandat à la tête du Burkina Faso. Voici là quelques propos qu’il a eut à tenir.

« Dans la loi, j’ai droit à un deuxième mandat. Je me battrai pour réaliser mon programme et solliciter un deuxième mandat en 2020 » a déclaré Roch Kaboré, lors du bilan à mi-parcours de son mandat»

Concernant le salaire des magistrats

Wakatt Communication

« Lorsque nous sommes arrivés (au pouvoir), nous avons trouvés des engagements qui étaient déjà pris par le gouvernement. L’Etat, c’est une continuité. Nous ne pouvons pas remettre en cause ces engagements que ce soit sur la loi 081, que ce soit le texte relatif aux magistrats. Les revendications sectorielles qui sont venues des autres sont légitimes, parce que fondées sur des besoins. L’un ne doit pas être l’argument pour justifier l’autre. (…) Les magistrats ont négocié avec la Transition. Nous avons discuté longuement avec les magistrats, mais c’étaient des accords déjà pris. Nous étions tenus de respecter les engagements » Roch Kabore, président du Faso.

Concernant l’éducation

« Les élèves du Sahel vont composer avant la rentrée, c’est certain, pour qu’ils puissent continuer leurs études normalement.» Roch March Christian Kaboré

La construction du pays

»Lorsqu’on parle de changement au Burkina, tout le monde dit qu’il faut que ça change, mais le changement doit commencer individuellement. Mais quand on dit de changer, personne ne veut changer » Roch March Christian Kaboré Burkina : « la construction d’un pays est une lutte de longue haleine. Nous avons forcement des reformes structurelles à mettre en place, mais nous avons également des défis, qui sont des défis urgents que nous devons révéler au titre desquels les questions de sécurité (…) Ce défi est devenu un défi fondamental de notre pays, parce sans sécurité difficile de faire le développement. Le 2e aspect c’est que sur l’ensemble des aspects sur lesquels nous nous sommes engagés (la réforme des institutions, le capital humain, secteurs porteurs), nous avons eu des avancées. Il faut se donner le temps de construire le pays. On est sur le bon chemin », Roch Kaboré, président du Faso.

L’électricité

« Cette année le déficit était de 100 Mégawatts, dû au fait que les burkinabè ont augmenté leurs conditions de vie parce que chacun a des climatiseurs…  Nous avons commencé à avoir 50 MW avec le Ghana et 100 MW d’ici la fin de l’année.  Les dispositions seront prises pour que les burkinabè ne puissent plus vivre ces genres de désagréments (délestages) » : Roch March Christian Kaboré Roch Kaboré, président du Faso: Il y a bien et bel un capitaine, une autorité   « Il faut partir à point. Il s’agit de construire l’avenir du Burkina Faso. J’écoute toujours ce qui est dit ça et là. Mais je dis le bateau est bien mené. Il y a bien et bel un capitaine, une autorité (…).

Le Burkina Faso n’a pas de richesses particulières en dehors du travail de ses hommes. Il est facile d’être dans des salons feutrés et bavardé. Chacun doit se poser la question quelle est sa contribution pour le Burkina Faso. Le peuple burkinabè aura 2020 pour apprécier. Je salue le monde rural pour l’abnégation et l’engagement qu’ils ont à se battre pour nourrir notre pays.

Les différentes grèves

J’invite le syndicat à mettre balle à terre. Notre intérêt à tous c’est ce que tout le monde puisse reprendre le travail », Roch Kabore, président du Faso.
« Rosine Coulibaly n’est pas seule. C’est un dossier du gouvernement. Il ne faut pas personnaliser le débat entre la ministre et les syndicats », Roch Kaboré, président du Faso.

Fonds commun

« Le problème est qu’il existe au Burkina Faso depuis longtemps. Mais son évolution est partie de 4 milliards de F CFA à 55 milliards de F CFA. Mais la question qui se pose aujourd’hui n’est pas une question de jalousie, mais de la capacité du budget à pouvoir poursuivre à ces genres d’opération. C’est pour cela nous avons invité les différents syndicats à ce que nous puissions réfléchir, parce qu’il s’agit de l’intérêt de tout un pays. Le jour où nous ne pourrons pas payer les salaires, ça c’est un gros problème. Si nous ne pouvons pas faire des investissements productifs, c’est une difficulté aussi. Nous devons penser à nous-mêmes, mais penser que nous sommes plus de 18 millions de burkinabé », Roch Kaboré, président du Faso.

Personnels d’appoint au ministère de l’économie

« Le gouvernement a un rôle de continuité du service public. Mais aucune disposition n’a encore été engagée, nous avons encore toutes les chances de pouvoir renouer langue et de rechercher les solutions qui permettent à notre pays d’avancer. Nous sommes dans cette disposition d’esprit. C’est pourquoi, je pense que les syndicats du MINEFID doivent lever leur mot d’ordre de grève et reprendre leurs activités normalement. Aussi, nous devons nous asseoir pour discuter sur les deux points sans accord« , Roch Kaboré, président du Faso.

Jeunesse et emploi

« Toutes les revendications qui ont eu satisfaction à travers les accords signés avec les syndicats et l’Etat ont un impact forcément sur la masse salariale. Du même coup, elles induisent le fait que si nous voulons continuer à garder les équilibres, on est obligé de réduire également les emplois, de façon transitoire, en attendant de retrouver meilleure fortune. Ce qui est tout à fait logique de réduire le nombre des postes dans les concours publics. Sur la base d’une investigation (non achevée) qui a été faite par le ministère de la jeunesse, nous pouvons dire qu’à la date d’aujourd’hui, il y a près de 190 000 emplois qui ont été créés. Ce chiffre est appelé à augmenter, parce que nous avons demandé que le champ d’investigation soit élargi à toutes les entreprises, toutes les sociétés et dans le secteur informel, etc. », Roch Kaboré, président du Faso.