Sidiki Bakaba, le célèbre cinéaste et homme de théâtre franco-ivoirien, proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, a-t-il des ennuis judiciaires? Il comparaît, ce mercredi 6 juillet, devant la justice française. Bakaba est poursuivi pour des faits survenus en 2011 en pleine crise post-électorale.
En exil en France depuis cinq ans, Sidiki Bakaba est convoqué, ce mercredi 6 juillet, par le tribunal de grande instance de Paris. Ce, à la demande du parquet d’Abidjan, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte contre lui. Les charges, portant sur des faits qui auraient été commis en 2011 en Côte d’Ivoire, en pleine crise post-électorale, sont lourdes : « meurtre, menaces de mort, complicité de violences, atteinte à la liberté individuelle ».
Il est accusé d’avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de Joël N’Guessan, actuel porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR), le parti présidentiel, et oncle d’un gendre de Laurent Gbagbo, lors d’une opération de sauvetage de personnalités proches de l’ancien président ivoirien ayant eu lieu à Abidjan.
Le cinéaste ivoirien de 67 ans nie les faits. À nos confrères de Jeune Afrique, il déclarait récemment être persuadé que le pouvoir ivoirien, après avoir compris qu’il ne tairait jamais sa fidélité à Gbagbo, veut « s’attaquer à [son] honneur, à [son] nom ».