Zimbabwe : Robert Mugabe fait un don de bétail à l’UA

Les Zimbabwéens ont fait un don de bétail d’un million de dollars Us à l’Union Africaine (UA) qui cherche les moyens de devenir financièrement indépendant. Le pays a vendu aux enchères une valeur d’un million de dollars, soit plus de 577 millions FCFA pour amasser des fonds pour la Fondation de l’Union africaine (UA). M. … Lire la suite

Bénin: Filière coton, un ancien ministre de Yayi Boni visé par des poursuites après une perte de 125 milliards de FCFA

L’ ancien Ministre d’Etat chargé de l’économie, des finances et des programmes de dénationalisation, Komi Koutché sous le régime de l’ex président Yayi Boni pourrait faire l’objet de poursuites pour mauvaise gouvernance lors des trois dernières campagnes cotonnières . Des poursuites pourraient être engagées à l’encontre de l ’ ex Ministre des finances Komi Koutché et deux … Lire la suite

REN-LAC: « En 2016, les institutions et les gouvernants n’ont pas été à la hauteur de leurs propres engagements, encore moins des attentes légitimes du peuple » dixit Claude Wetta

A l’occasion de la cérémonie de lancement de son dernier rapport sur l’ état de la corruption au Burkina Faso, le secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption s’est adressé aux différents acteurs. Ses propos dans son discours. Mesdames/Messieurs, Honorables invités Le REN-LAC se réjouit de l’honneur que vous lui faites d’être présents cet … Lire la suite

Jeu concours Kouka du REN-LAC: 26 candidats primés par le réseau de lutte anti-corruption

La cérémonie de remise des prix du jeu concours Kouka a eu lieu ce vendredi 30 juin 2017 au Palais de la jeunesse et de la culture Jean Pierre GUINGANE de Ouagadougou. A l’issue de la composition sur table qui a opposé les meilleurs candidats KANDO Jessica Marie Rose du Lycée provincial de Boromo en … Lire la suite

Burkina: la réquisition spéciale pour la répression de l’insurrection ‘’n’a jamais été discutée en conseil des ministres’’ (Léonce Koné)

La réquisition spéciale ayant autorisé l’armée burkinabè à réprimer l’insurrection populaire d’octobre 2014, ‘’n’a jamais été discutée en conseil des ministres’’ du 29 octobre, alors que l’ensemble du dernier gouvernement de Blaise Compaoré est poursuivi pour y avoir participé, a indiqué dimanche Léonce Koné, un des dirigeants du Congrès pour la démocratie et le progrès … Lire la suite

29e Sommet de l’Union africaine : Le Président du Faso est arrivé à Addis Abeba

Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, est arrivé tôt ce matin du 3 juillet 2017, à Addis-Abeba en Ethiopie, pour prendre part à la 29e session ordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine. Cette 29e session a pour thème : « Tirer pleinement profit du dividende démographique … Lire la suite

Le MPP dénonce  des « déclarations tendancieuses, calomnieuses et mensongères » de l’opposition

Ce 3 juillet 2017, l’assemblée nationale examinera un projet de loi qui fait actuellement débat. Il s’agit de celui portant allègement des conditions d’exécution du programme de projets Partenariat Public Privé.

Si l’opposition Burkinabé dénonce un pillage légalisé des ressources du Burkina et de la corruption le MPP, partit au pouvoir à  donner de la voie au cour du week end et dénonce  des « déclarations tendancieuses, calomnieuses et mensongères ».

Ce projet de loi, selon le MPP, vise à apporter une réponse urgente face à trois constats :
-  la lourdeur des procédures de passation des marchés au Burkina Faso, singulièrement celles des Partenariats public privé(PPP),
-  le faible taux de contractualisation des PPP
-  l’urgence des besoins en matière d’investissements

Il s’agit donc d’aller vite et bien. « Ceux-là-même disaient il y a quelques mois, qu’on ne fait rien, que rien ne bouge(…)Maintenant qu’on veut bouger vite et bien, il se trouve des gens pour dire que les procédures que nous empruntons ne sont pas bonnes et que nous voulons organiser une économie mafieuse », a regretté Salifou Diallo pour qui, le Partenariat public privé est l’une des options probantes de mobilisation des moyens nécessaires pour la réalisation des grands projets structurants.

Pour le moment donc, ce sont 38 projets qui ont été sélectionnés dans le cadre de ce PPP. Et il n’est pas exclu que cette liste soit rallongée entre temps si le gouvernement exprime le besoin. Ces projets touchent plusieurs domaines sur l’ensemble du territoire national et couteront environ 1780 milliards de F CFA.

Entre autre, des centres hospitaliers (1000 lits au total à Ouagadougou), des CSPS, des collèges dans les 45 provinces, 13 lycées scientifiques dans les 13 régions, des cités et restaurants universitaires, 2000 forages, l’autoroute Ouaga-Bobo, bitumage des voies, une unité de montage de tracteurs agricoles, construction de bakbone en fibre optique, construction d’un pipeline entre le Ghana et le Burkina pour le transport du carburant et du gaz…

L’Alliance des partis de la majorité présidentielle a par ailleurs rassuré que le projet de loi a prévu un dispositif de contrôle associant tous les corps d’Etat investis à cet effet dans un système de contrôle à priori et à postériori.




Le CDP dénonce une volonté de «solder des comptes»

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a dénoncé dimanche à Ouagadougou, une ‘’volonté’’ du gouvernement  Roch Marc Christian Kaboré de ‘’solder ses comptes’’ avec l’ancien régime du président déchu Blaise Compaoré.

Le procès du dernier gouvernement de Luc Adolphe TIAO a été suspendu après une décision du Conseil constitutionnel jugeant non conformes à la loi fondamentale du Burkina des dispositions de la Haute cour qui ne prévoyaient pas aucune procédure d’appel ni de recours.

En vue de la reprise de la procédure devant cette juridiction d’exception, le  gouvernement a introduit devant le parlement un projet aux fins de corriger les aspects anticonstitutionnels de la loi qui régit la Haute cour de justice.

Selon le CDP, si le texte du projet  gouvernement prévoit une procédure d’appel, ‘’le gouvernement, de manière tout à fait incongrue, a choisi d’intégrer cette instance d’appel dans l’organisation interne de la haute cour de justice’’.

‘’Cette manière de faire vide complètement de son sens la garantie supplémentaire d’équité que l’appel est supposé conférer au justiciable’’, a critiqué Léonce Koné  lors d’une conférence de presse au siège du parti.

‘’Ce projet de loi, dans sa mouture actuelle, confirme bien que la volonté de ce gouvernement  n’est pas de créer les conditions d’une justice équitable, respectueuse du droit, mais de solder ses comptes  avec le régime du président Blaise Compaoré’’, a-t-il souligné, dénonçant un ‘’déni de justice’’ auquel s’opposeront les (18) députés du CDP.

Selon M. Koné, ‘’pour avoir son plein sens, l’appel doit pouvoir s’exercer devant une juridiction autonome, structurellement distincte de la Haute cour de justice’’.




Coopération Burkina-Arabie Saoudite: Plus de 25 milliards F CFA octroyés pour le bitumage de la RN° 23 et la réalisation de forages

Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Madame Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI et Monsieur Ing. Yousef AL-BASSAM, Vice-Président et Directeur Général du Fonds Saoudien de Développement (FSD) ont procédé ce samedi 1er juillet 2017 à la signature d’une convention de financement d’un montant global de trente-sept (37) millions USD soit environ vingt-deux milliards cinq cent millions (22 500 000 000) de francs CFA et d’un mémorandum d’entente d’un montant de six (06) millions USD soit environ trois milliards trois cent millions (3 300 000 000) de F CFA.

Ces financements accordés respectivement sous forme de prêt souverain et de don à l’Etat burkinabè, serviront au financement partiel du projet de construction et de bitumage de la Route Nationale n° 23 (RN 23) Ouahigouya-Djibo et à la mise en œuvre de la phase V du Programme Saoudien de forage de puits et de développement rural en Afrique.

La mise en œuvre du projet de construction et de bitumage de la RN 23 permettra de développer l’économie locale et nationale et de dynamiser les échanges commerciaux dans la sous- région.

Le projet poursuit quatre objectifs spécifiques :

❖ le bitumage de 115 km de route ;
❖ le bitumage de 10 km de voiries dans la ville de Djibo ;
❖ l’amélioration du niveau de service de la route et les échanges entre les provinces du Yatenga, du Loroum et du Soum ;
❖ la réduction du coût d’exploitation des véhicules et l’amélioration de la sécurité des usagers.
La phase V du Programme Saoudien de forages de puits et de développement rural en Afrique a pour finalité l’exécution de 110 forages dont 10 à gros débit et la réalisation de 10 systèmes d’Adduction d’Eau Potables Simplifiées (AEPS) dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades. Il faut noter que le Burkina Faso avait déjà bénéficié des quatre (04) précédentes phases du dit Programme.

La signature de ces deux conventions témoigne des excellentes relations de coopération et d’amitié entre le Burkina Faso et le Royaume d’Arabie Saoudite qui finance déjà plusieurs projets de développement au Burkina Faso.
La cérémonie a été l’occasion pour les deux parties d’échanger sur d’autres questions d’intérêt commun entre nos deux pays.




Affaire CORA BF/ RADIO OMEGA: vers des sanctions contre les artistes impliqués

Les Organisations professionnelles des médias dans une déclaration le 29 juin, pensent que ce genre d’action « n’est nullement favorable à la collaboration et à une bénéfique coopération entre les deux entités partenaires que sont les diffuseurs et les artistes musiciens ».

Les organisations professionnelles de médias audiovisuels rappellent les principes suivants :
1. Qu’il existe des médias généralistes et des médias thématiques y compris dans un genre musical spécifique donné.
2. Que le pourcentage de musique burkinabè convenu avec les autorités administratives de régulation s’applique au média sur l’ensemble de sa diffusion et non pas à une émission qui peut avoir une ligne musicale ou éditoriale spécifique.
3. Qu’un média privé, nonobstant son obligation conventionnelle, est fondamentalement tenu par des exigences d’audience donc par le choix de son public. Que dans ce cas, c’est le choix de son public qui définit sa playlist.
Ces principes rappelés et au regard de l’illégalité et de la violence de l’action incriminée, les organisations professionnelles signataires de la présente déclaration, tout en saluant la sagesse et la responsabilité des autres organisations professionnelles d’artistes-musiciens :
* Se réservent le droit d’engager sur les antennes, immédiatement ou à terme, des actions de rétorsions à l’encontre des artistes impliqués.
* S’engagent à soutenir et à accompagner la procédure judiciaire initiée par radio Oméga en vue d’obtenir justice et réparation de ces actes de violences physiques et psychologiques dont les conséquences sont loin d’être maîtrisées à cet instant.
*  Invitent le Conseil supérieur de la Communication, le Ministère de la Culture, le Ministère de la Communication et le Ministère de la Sécurité à se prononcer sur la question.
*  Souhaitent que la question de la sécurisation des médias privés, soulevée depuis les mutineries de 2011 et après le coup d’état de septembre 2015 soit prise à bras le corps par le gouvernement.
* Elles invitent la radio Oméga à ne déroger en rien à sa ligne éditoriale et musicale qui fonde son identité.

Ont signé :
Pour l’UNALFA
Le Président

Charlemagne ABISSI

Pour l’UBESTV
Le Président

Issoufou SARE