Burkina Faso: La Croix rouge chez Simon Compaoré

Le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité Simon Compaoré en audience le mardi 4 juillet 2017, le Délégué Régional sortant du Comité International de la Croix Rouge (CICR),Jean Jacques Tshamala. « Je suis venu rendre une visite de courtoisie à Monsieur le Ministre et profiter lui présenter la personne qui doit me remplacer pour assurer l’intérim … Lire la suite

Sambou Yatabaré en garde à vue : Le footballeur s’en est pris à un policier

La violente altercation s’est déroulée sur un parking de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.Les faits remontent au 28 juin dernier, lorsque Sambou Yatabaré et un policier de la police aux frontières (PAF) qui n’était pas en service se retrouvent sur un parking de l’aéroport de Roissy pour régler un différend. Selon une source proche de l’enquête qui … Lire la suite

PAE/JF : Le mouvement Aube du Faso plaide pour le report du délai de dépôt des demandes de prêt

Dans cette déclaration, le mouvement Aube du Faso demande le report du délai du dépôt des dossiers dans le cadre de l’autonomisation des jeunes et des femmes.

Tout d’abord nous  tenons à féliciter le gouvernement pour cette initiative qui pourrait contribuer grandement à résorber  le chômage.

Cependant, il y a beaucoup de limites dans la pratique pour mener à bien ce programme.

Le mouvement  Aube du Faso, après avoir sillonné les différents sites et échangé avec la population,  a recueilli les difficultés et recensé les insuffisances. Entre autres, nous pouvons citer :

  • Le délai très court pour le remplissage de la fiche de demande de prêt ou canevas, pour le regroupement des conditions et le choix parrain.
  • L’inaccessibilité des fiches ou canevas dès les premiers instants à nos jours.
  • La présence de cachets des différentes structures sur les fiches de demande de prêt depuis le 2ième Ce qui rend les canevas encore plus inaccessibles ;
  • L’absence d’information du programme dans certaines localités ;
  • Le manque d’accompagnement des personnes non scolarisées pour le remplissage du canevas ;
  • L’absence de prise en charge exceptionnelle de personnes vivant avec un handicap physique, des personnes âgées et des femmes en état de grossesse ;
  • La présence d’éléments de garantie physique imposés comme une condition au niveau du FAARF qui est une structure de financement des femmes uniquement ;
  • La présence d’attestation de non-engagement dans les fonds nationaux de financement à présenter avant même l’accord du financement : cas du FASI.

Au regard de toutes ces insuffisances et les difficultés endurées par les postulant à ce programme, pour ne pas mettre en péril cette belle initiative ou encore la bâcler au niveau de son exécution, Aube du Faso recommande :

  • le report du délai de deux (02) semaines supplémentaires ;
  • la suppression d’éléments de garantie physique imposés comme une condition au niveau du FAARF (une structure de financement des femmes uniquement);
  • la facilitation des dépôts des fiches de personnes vivant avec un handicap, des personnes âgées et des femmes en état de grossesse;
  • La suppression d’attestation de non-engagement dans les fonds nationaux de financement avant l’accord du prêt ;
  • La suppression du cachet (tampon bleu) sur les fiches de demande de prêt ;

Nous espérons que soucieux de la réussite de cette initiative, vous tiendriez compte de notre interpellation.

LA COORDINATION

AUBE DU FASO

Tous ensemble pour le développement du Faso !

Burkina: Le projet de loi fortement décrié par l’opposition est adopté

L’Assemblée nationale du Burkina Faso a adopté lundi, le projet de loi sur l’allègement des procédures de contractualisation des programmes partenariats publics-privés, lors d’une séance extraordinaire, boycottée par l’opposition politique qui accuse le pouvoir de promouvoir la corruption. Le texte a été voté à l’unanimité des 76/127 députés présents (y compris des procurations). Une quarantaine … Lire la suite

Mali: G5 Sahel, Emmanuel Macron promet de venir en aide à la force conjointe anti-terroriste

Le nouveau président français Emmanuel Macron , invité au sommet du G5 a promis dimanche une aide de 8 millions d’euros pour la force conjointe anti-terroriste. Dimanche , invité d’honneur du sommet extraordinaire du G5 Sahel  (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) à Bamako, le président français Emmanuel Macron, a annoncé un soutien logistique de la … Lire la suite

Les membres de la CORA-BF interdit de spectacle au Burkina.

En plus d’ être interdit d’antenne jusqu’à’ a nouvel ordre les artiste membres de la CORA BF ne sont pas au bout de leur peine.

En effet les organisations professionnelles de médias audiovisuels ont appelé ce 3 juillet les promoteurs de spectacles, à ne plus inviter les artistes de la CORA-BF impliqués dans l’agression de Hamed Kossa à leurs spectacles.

Si cela n’est pas respecté, les organisations professionnelles de médias audiovisuels menacent de frapper ces promoteurs de spectacles par la mesure de boycott et de suppression.

Liste de quelques artistes concernés par les sanctions :
– Sana Bob,
– Petit Docteur,
– Bam Rady,
– Ismo Vitalo,
– Sabeco,
– Ima Hado,




L’observatoire des médias dénonce agression perpétrée par une escouade de supposés artistes.

Le mercredi 28 juin dernier, un journaliste de Radio Oméga a été agressé et délibérément extirpé du studio alors qu’il était en plein travail, en direct sur les antennes. Des informations recueillies auprès des responsables de la station, identifient comme auteurs des membres de la Coalition pour la renaissance artistique au Burkina Faso (CORA-BF). 

L’agression est survenue alors que des représentants étaient reçus en audience à leur demande par le directeur général de Radio Oméga, M. Fidel Tamini. Une situation indigne du « Pays des hommes intègres », et qui contraste avec la considération dont jouissent nos médias à l’extérieur en raison de leurs performances. Oser s’en prendre à un journaliste, n’est-ce donc pas s’attaquer à la liberté de presse, et de façon plus large aux libertés démocratiques si chèrement acquises au Faso ?
En effet, les médias burkinabè ne font pas que rendre de plus en plus visibles les progrès de notre peuple en lutte. Ils font la promotion de notre culture de paix, de cohésion sociale, et d’exhortation au travail. En outre ils font notre fierté à l’extérieur, par l’esprit critique qui les habite, et la liberté de ton qui les caractérise depuis fort longtemps. C’est le fruit de lourds sacrifices, consécutifs aux nombreuses années de lutte pour l’enracinement et l’approfondissement de la démocratie. En la matière, la radio constitue une référence ; car, elle sert à la fois de mémoire collective et d’outil incontournable de promotion de nos valeurs et principes.

Voilà pourquoi l’OBM déplore et dénonce avec véhémence l’agression survenue à Radio Oméga, agression perpétrée par une escouade de supposés artistes. Cet acte belliqueux et inadmissible, est injustifiable face aux acquis en matière de liberté d’expression tout court. Il intervient dans un contexte où l’incivisme tend à se développer au gré de l’impunité qui semble avoir la peau dure. Il est d’autant plus condamnable qu’il ternit les efforts déployés depuis l’Insurrection d’Octobre 2014, pour valoriser la culture nationale, et consolider les statuts et le rôle combien primordial des artistes et autres promoteurs de notre patrimoine.

Ceux qui ont orchestré ce qui s’apparente à une expédition punitive, doivent comprendre que ce faisant, ils changent de statuts et rejoignent les rangs des vandales. Ils nous ramènent lamentablement en arrière, puisqu’ils tendent à donner raison à tous ceux qui ont toujours cru que ne deviennent artistes que ceux qui ont échoué dans la vie.
L’OBM encourage les véritables artistes, membres ou pas de CORA-BF, à se départir des groupuscules d’individus qui n’hésitent pas à s’ériger en voyous pour régler des comptes. A l’heure où des artistes vrais soutiennent les efforts des peuples africains excédés, eux, ne semblent avoir compris ni leur mission, ni le rôle de soutien des médias. A preuve : certains menacent de récidiver, ou de déployer de telles actions dans d’autres sphères médiatiques, l’OBM rappelle que des lois existent, et que notre pays s’étant engagé dans la construction d’un Etat de droit démocratique, nul ne doit se faire justice. Aussi, l’Observatoire se félicite-t-il de la décision de Radio Oméga de traîner les délinquants identifiés devant la justice, afin qu’ils soient châtiés comme il se doit.
Le Burkina Faso est à la croisée des chemins. Les artistes déterminés à apporter leur pierre à la construction de l’édifice commun, sont invités à s’abreuver aux sources véritables de notre culture comme leurs illustres devanciers. Ils doivent se rapprocher davantage des dépositaires de nos traditions, des musicologues, des experts en anthropologie musicale, des rédacteurs de textes de chansons, et autres arrangeurs, pour nous livrer des produits de belle facture à diffuser. Les antennes publiques ou privées de radiotélévision, ne sont pas des dépotoirs où doivent s’agglutiner des navets. Il faut mériter de passer à l’antenne. Aussi, le culte de l’excellence doit-il guider nos actions. Le succès et la popularité d’un artiste, sont fonction de son habileté, mais aussi de sa rigueur à explorer et exploiter la richesse du patrimoine commun. Une œuvre de qualité s’impose d’elle-même.

Dans cette optique, l’OBM recommande à l’ensemble des travailleurs des médias, de faire œuvre utile en respectant les principes et valeurs éthiques et déontologiques dans l’exercice de leurs fonctions. En particulier, il les invite à plus de professionnalisme, notamment en résistant à l’appât du gain, et en faisant preuve de rigueur et d’impartialité dans les choix à opérer. Dans un futur proche, l’OBM envisage de prendre langue avec les organisations des médias, afin que soient intensifiés les efforts de formation ciblée.
Parallèlement, l’Observatoire encourage les responsables interpellés, à parachever les actions entreprises pour déboucher sur un véritable consensus quant aux quotas à observer en matière de diffusion des œuvres musicales. De notre point de vue, promouvoir les œuvres musicales nationales en radiotélévision, implique aussi et surtout la valorisation et la diffusion de la chanson autant que des proverbes du terroir.

Enfin, i’OBM lance un appel aux autorités afin que les dossiers en souffrance au niveau de la justice, trouvent solution au plus vite. Parmi ceux-là, le dossier Norbert Zongo, dont la lenteur encourage l’impunité, et donc expose le monde des médias au mépris et au courroux d’individus sans fois ni loi.

Ouagadougou, le 2 Juillet 2017

Pour l’Observatoire Burkinabè des Médias (OBM)
Le Président
Ahmed M. Koné
Chevalier de l’Ordre du Mérite des Arts, des Lettres et de la Communication. Agrafe : Radiotélévision, Presse Ecrite.




L’opposition claque la porte de l’hémicycle…

Le projet de loi controversé a donc été voté par 76 députés. L’Assemblée nationale a donc adopté ce 3 juillet 2017 le projet de loi portant allègement des conditions d’exécution du programme de projets partenariat-public (PPP). 

L’opposition a préféré claquer la porte de l’hémicycle pour disent il entrer en résistance et ainsi répondre à l’appel du chef de file de l’opposition.

« Nous avons voulu par cet acte, montrer au peuple burkinabè que ce qui est en train de se passer mérite qu’on s’y attarde un peu. Il y a péril en la demeure et nous ne voulons pas nous rendre coupables de cette forfaiture. On a aussi pu entendre que quoi qu’il advienne, la loi sera votée et ceux qui n’en veulent pas pourraient même s’exiler. Nous avons tendu la main au gouvernement à maintes reprises et le caractère précipité de cette loi ne nous rassure pas et ne donne pas un gage de confiance pour nous engager auprès du gouvernement. Souvenez-vous que lorsque nous avons adopté le budget programme, on a dit qu’on verra le maçon au pied du mur. Mais, le mur qu’il est en train de nous proposer, c’est un barrage, un obstacle majeur pour le développement du Burkina Faso », explique le président du groupe parlementaire UPC.

Qu’ a cela ne tienne la séance s’est donc déroulé sans l’opposition « La démocratie est ainsi faite. Il y a ceux qui sont contre et ceux qui sont pour le progrès. L’essentiel est que ceux qui sont pour le progrès soient majoritaires. Et nous sommes les majoritaires », a martelé  le Président de  l’Assemblée nationale, Salifou Diallo.

120 votants au départ, c’est finalement 76 députés qui ont voté la loi tant controversé.

 




 

Affaire Hamed Kossa/Cora BF , voici la sanction

Les organisations culturelles du Burkina et les patrons de presse ont décidés de sanctionner les membres de la CORA BF suite à la violation des locaux de la radio Omega. 

  •  La suspension de diffusion sur les antennes des œuvres et des activités de promotion de tous les artistes impliqués dans cette agression jusqu’à nouvel ordre
  • Le boycott de toutes les activités de la cora bf jusqu’à nouvel ordre
  •  Une journée nationale de protestation contre toute forme de violence et d’agression à l’encontre des journalistes et des médias le mercredi 05 juillet 2017
  •  Une journée de protestation avec des émissions musicales sans animateurs le mercredi 05 juillet 2017, intercalées de message de protestation…

Par ailleurs Voici la liste non exhaustive des artistes concernés par les sanctions des organisations professionnelles de médias audiovisuels :

– Sana Bob(Artiste musicien reggae )
– Petit Docteur (Artiste musicien reggae )
– Bamako Rady( Artiste musicien reggae)
– Océan (Artiste musicien reggae)
– Iron Bender(Artiste musicien reggae)
– Africain le fou(Artiste musicien reggae )
– Ismo Vitalo ( Artiste musicien reggae )
– Sabeco (Artiste musicien reggae )
– Ima Hado (Artiste musicien reggae )
– Dabs (membre de CORA/BF)
– Robert Ilboudo (Arrangeur )
– Maman Optima (membre de CORA/BF)
– Farma (photographe)

Ouagadougou, le 03 juillet 2017..