Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles du Burkina Faso condamne l’acte de la CORA BF

Le Mercredi 28 juin 2017, des individus se réclamant artistes musiciens, experts culturels burkinabè ont fait irruption dans les locaux de Radio Oméga et ont violenté l’animateur Hamed KOSSA. Cet acte hautement gravissime se saurait rester impuni dans un Etat de droit où la loi fondamentale garantit une existence et une jouissance paisible de ses activités à tout citoyen qui vit et exerce ses activités dans le respect des lois et règlements en vigueur.


Le SYNES-BF, Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles du Burkina Faso condamne avec la dernière énergie cet acte qui n’honore aucun acteur culturel de notre pays. Les institutions régaliennes de l’Etat, en qui nous renouvelons notre confiance, sont là pour trancher tout différent et permettre de consolider notre vivre ensemble.
Le SYNES-BF constate avec désolation que depuis 2015, cette organisation CORA-BF s’érige en gendarme de la culture burkinabè et pratique avec brio les arts de la violence verbale, de la violence psychologique, du mensonge, de la manipulation de l’opinion pour des desseins inavoués et maintenant l’art de la violence physique.

Allant même jusqu’à se prévaloir d’une certaine « légitimité » qu’elle préfère à la légalité et au droit national. Nul n’a le droit de se faire justice soi-même dans ce pays quelque soit le motif du grief. Et nul n’a le monopole de violence dans ce pays.


Restant attaché aux valeurs républicaines et en privilégiant le dialogue quelque soit la situation, le SYNES-BF en appelle à la responsabilité des autorités nationales afin que :
– Un soutien moral et psychologique approprié soit apporté à l’animateur Ahmed KOSSA;
– Toutes les mesures nécessaires soient prises pour assurer à chaque citoyen la jouissance paisible de ses droits tant que la loi est respectée ;
– Soit extraite de la circulation toute organisation dans les valeurs et pratiques prônent la coercition et la violence sous toutes ses formes ;
– Force reste toujours à la loi dans notre pays et que les textes et lois en vigueur soient compris et respectés par tous ;
– Les secteurs culturel, sportif et de l’information et de la communication soient définitivement débarrassés de toute violence ainsi que de toute velléité de caporalisation pour des intérêts partisans, inavouables et illégaux.
– Soit urgemment ouvert un dialogue franc et sincère entre tous les acteurs et parties prenantes de la filière des arts de la scène à travers les Etats Généraux du Spectacle au Burkina Faso. 


SYNES-BF, syndicat de défense des entrepreneurs de spectacles s’insurge contre cet acte barbare digne d’une autre époque, révolue au Burkina Faso et soutiendra jusqu’au bout l’action judiciaire engagée par la Radio Oméga contre cette organisation et ses membres pour l’acte posé. 


Le SYNES-BF déplore qu’au nom d’une prétendue promotion de la musique burkinabè, des locaux d’un média et ses travailleurs soient violentés de la sorte et que des entrepreneurs privés soient pris pour cibles par des pseudos gendarmes de la culture nationale. Cet acte ne doit pas être une jurisprudence pour les prédateurs de la culture nationale et le SYNES-BF, bien que attaché aux valeurs de pardon, restera vigilant quant à la suite qui sera donnée à cette affaire. Il est grand temps que notre vivre ensemble soit empreint de respect et de droit.


Pour l’heure et en ce qui le concerne, le SYNES- BF décide des mesures suivantes :
1- Sont interdits de participation à l’organisation et/ou à la programmation d’un ou dans un spectacle sur l’ensemble du territoire burkinabè, et ce jusqu’à nouvel ordre, les personnes dont les noms suivent qui ont été formellement identifiées sur les images et vidéos de l’agression :
1. Aboudou DABO dit DABS
2. Sana Bob (Artiste musicien reggae)
3. Petit Docteur (Artiste musicien reggae)
4. Mahamadi BARA dit Bam Raady (Artiste musicien reggae)
5. Océan (Artiste musicien reggae)
6. Iron Bender (Artiste musicien reggae)
7. Africain le fou (Artiste musicien reggae)
8. Ismo Vitalo (Artiste musicien reggae)
9. Sabeco (Artiste musicien reggae)
10. Ima Hado (Artiste musicien reggae)
11. Robert Ilboudo (Arrangeur)
12. Maman Optima (membre de CORA/BF)
13. Farma (photographe)

2- Nous invitons l’ensemble des acteurs culturels et nos partenaires à s’approprier ces mesures jusqu’à ce que ces personnes fassent amande honorable afin que plus jamais la violence de ne soit un mode de communication au Burkina Faso.
Vive le Burkina Faso !
Vive la Culture Burkinabè !
Fait à Ouagadougou le 04/07/2017

LE TRESORIER
Jacob BAMOGO

LE SECRETAIRE AUX PROJETS & ETUDES
Ali DIALLO

LE SECRETAIRE A L’INFORMATION
Georges KABORE

LE SECRÉTAIRE À L’ORGANISATION ET À LA MOBILISATION
Télesphore BATIONO

LE SECRÉTAIRE AUX RELATIONS EXTÉRIEURES
Prosper TRAORE

LE PRESIDENT
Innocent BELEMTOUGRI
Ouagadougou, le 03 juillet 2017..




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La Banque mondiale octroie un financement additionnel de 40 milliards de F CFA pour l’électrification au Burkina

Dans le cadre de la mise en œuvre du PASEL (Projet d’Appui au Secteur de l’Electricité), le Burkina Faso avait bénéficié d’un appui financier de la Banque mondiale de l’ordre de 85 millions de dollars US soit environ 42,5 milliards de F CFA.

Ce montant vient d’être revu à la hausse ce mardi 04 juillet 2017 à travers un échange de notes entre Mme Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI, ministre de l’Economie, des Finances et du Développement et M. Cheik F. KANTE, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.

Cet acte entérine une convention qui avait déjà été signée entre les deux parties et relative à un financement additionnel pour la mise en œuvre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASEL).

A travers ce financement la Banque mondiale met à la disposition du Burkina Faso un nouveau prêt d’un montant de 80 millions de dollars US, soit environ 40 milliards de FCFA. Ce financement additionnel permettra au pays d’installer des centrales solaires connectées au réseau.

La Banque mondiale (BM) s’est engagée aux côtés du gouvernement burkinabè pour améliorer l’accès des populations à l’électricité. Le représentant de la BM au Burkina Faso, Cheik F. KANTE, et le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI, ont échangé des notes ce mardi 4 juillet 2017, à Ouagadougou, pour entériner une convention qui avait été signée la semaine dernière, entre les deux parties et relative à un financement additionnel pour la mise en œuvre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASEL).

A travers ce financement additionnel d’environ 40 milliards de FCFA, la Banque mondiale entend contribuer à la mise en œuvre effective du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASEL) dont l’objectif global, à terme, est de procurer de l’énergie à moindre coût aux populations des villes et campagnes.

Ce financement additionnel porte à 82,5 milliards, le montant total du financement que la Banque mondiale met à la disposition du gouvernement burkinabè pour l’accompagner dans la mise en œuvre de sa politique en matière d’électricité.

Ces ressources additionnelles, de l’avis du ministre en charge de l’énergie, permettront de mettre en œuvre la composante 1 du Projet qui consiste à la réalisation de deux centrales solaires dont une de 20 MW à Koudougou, et l’autre de 10 MW à Kaya.

Une partie de cette somme servira à réaliser des liaisons interurbaines en 90 KV pour sécuriser l’alimentation d’importants pôles économiques du pays et d’intégrer le solaire photovoltaïque dans le réseau national. Le reste du financement sera utilisé pour le renforcement institutionnel et le développement des capacités avec un accent particulier sur le renforcement des capacités des acteurs du secteur de l’énergie.

Pour Alpha Omar DISSA, ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, ce soutien vient à point nommé, car le gouvernement a entrepris d’accroître et de diversifier les sources de productions énergétiques pour répondre à la forte demande. Il a en outre indiqué que l’appui de la Banque mondiale permettra d’améliorer la viabilité financière du secteur de l’énergie.

Tout en exprimant la gratitude du gouvernement burkinabè à la Banque mondiale pour son accompagnement, Alpha Omar DISSA a rappelé que le secteur de l’énergie constitue un des piliers du PNDES et que l’Etat compte s’appuyer fortement sur ce secteur pour réussir la transformation structurelle de l’économie du Burkina Faso. Il a, par ailleurs, rassuré que son département prendra toutes les initiatives pour mener à bien ce projet.

Quant au représentant-résident de la Banque mondiale, Cheik F. KANTE, il a reconnu que le Burkina Faso est confronté à des défis cruciaux dans le secteur de l’électricité qui empêche son envol économique. Pour cela, il a interpelé le gouvernement à se tourner vers d’autres sources d’électricité moins onéreuse et primordiale. Félicitant le gouvernement pour son leadership et son dynamisme, M. KANTE a rassuré de la disponibilité de son institution à toujours soutenir le Burkina Faso.




Assemblée nationale : la loi modifiant la Haute Cour de Justice adoptée

Le projet de loi devant consacrer la modification de la Haute Cour de justice dans son fonctionnement et sa composition a été adopté ce 4 juillet 2017 par l’Assemblée nationale.

Elle vise à renforcer les garanties du procès équitable déterminé par le pacte international relatif aux droits civils et politiques et renforcer les droits de la défense et ceux des victimes. Il s’agit précisément de  prendre en compte le principe du double degré de juridiction.

Le projet de loi portant modification de la loi qui organise le fonctionnement et la composition de la Haute cour de justice a été adopté ce 4 juillet 2017 par 99 voix  à l’Hémicycle. 11 députés, du groupe parlementaire CDP, se sont abstenus.

 

L’on se rappelle que le Conseil constitutionnel avait donné raison aux avocat de la défense dans le procès des membres du dernier gouvernement Tiao qui avaient soulevé des exceptions d’inconstitutionnalité, entre autres, sur les articles 21 et 33  de la loi portant  composition et fonctionnement de la Haute cour de justice. Et c’est pour cette raison que ledit procès a été suspendu.

Par ailleurs, loi portant modification de la loi n°024/94/ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire a également été adoptée par 104 voix pour et 11 contre.




Les Nations Unies demandent la libération immédiate de Djibrill Bassolé

Le Groupe de travail onusien sur la détention arbitraire demande la libération du Général Djibril Bassolé. 

C’est ce qui ressort d’un document exclusif publié par nos confrères de la Lettre du continent ce 4 juillet 2017. Dans le texte daté du 30 juin, le Groupe de travail onusien sur la détention arbitraire, n’a délibéré qu’après une longue et méticuleuse procédure qui a consisté à écouter sur tous les aspects, la source des requêtes et le gouvernement burkinabè.

De go, dans son examen, le Groupe a relevé que le cas de Djibrill Y. Bassolé ne devait pas être connu de la justice militaire, mais d’une juridiction civile car au moment de son arrestation, l’ancien ministre avait un statut civil. En soumettant donc son cas à la justice militaire, a affirmé le Groupe, cela «viole son droit à un procès équitable de façon irrévocable»

Aux informations reçues sur cette détention de l’ancien ministre qui dure depuis bientôt deux ans suite à son accusation d’être impliqué dans le putsch de septembre 2015, le Groupe de travail a donné la latitude au gouvernement du Burkina Faso d’apporter toutes les clarifications en sa possession avant de procéder à l’examen du dossier.

Et dans le dispositif qui découle des avis adoptés lors de sa 78è session, l’instance a, entre autres, jugé arbitraire la privation de liberté de M. Bassolé et demande au Gouvernement burkinabè de remédier à la situation.

Pour le Groupe de travail sur les détentions arbitraires, la mesure approprié dans le cas d’espèce consisterait à la libération immédiate de Djibrill Y. Bassolé et à lui accorder le droit d’obtenir réparation, «conformément au droit international».

Dans sa procédure de suivi, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme fait savoir qu’il tient à l’œil les différentes parties dans l’exécution de sa demande, en les priant de l’informer de toutes les mesures prises pour l’application des recommandations formulées dans l’avis, en lui faisant savoir par exemple:  «Si M. Bassolé a été mis en liberté et le cas échéant à quelle date; si M. Bassolé a obtenu réparation notamment sous la forme d’une indemnisation; si la violation des droits de M. Bassolé a fait l’objet d’une enquête et le cas échéant, quelle a été l’issue de celle-ci; si le Burkina Faso a modifié sa législation ou sa pratique afin de les rendre conformes aux obligations mises à sa charge par le droit international dans le droit fil du présent avis; si d’autres mesures ont été prises en vue de donner suite au présent avis».

Le Groupe n’a pas manqué de rappeler dans son avis, que «le Conseil des droits de l’homme a engagé tous les Etats à coopérer avec lui et les a priés de tenir compte de son avis, de faire le nécessaire pour remédier à la situation de toutes personnes arbitrairement privées de liberté et de l’informer des mesures prises à cette fin».

 




29e Sommet de l’Union africaine : Le Président du Faso accorde une audience à la Directrice par intérim du FNUAP

En marge de sa participation au 29e Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba en Ethiopie, le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a accordé, le 4 juillet 2017, une audience à la Directrice par intérim du Fonds des Nations unies pour la Population … Lire la suite