Signature de convention entre le Centre Hospitalier Universitaire Blaise COMPAORE et l’Université Ouaga I Professeur Joseph KI-ZERBO

Le Centre Hospitalier Universitaire Blaise COMPAORE a signé, le vendredi 16 juin 2017, une convention avec l’Université Ouaga I Professeur Joseph KI ZERBO.

Cette convention définit précisément les modalités d’accueil, de formation, d’encadrement et de séjour des stagiaires de l’Université et édicte les conditions d’exercice des enseignants hospitalo-universitaires au sein de l’hôpital.

Erigé en CHU par le décret n°2015-831/PRES/TRANS/PM/MS/MESS du 13 juillet 2015, le CHU-BC est dans la dynamique de réorganisation de son statut d’hôpital national à Centre hospitalier universitaire. Pour rendre opérationnel ce nouveau statut, le CHU-BC mène des actions parmi lesquelles la signature des conventions avec les universités.

C’est l’Université Ouaga I Professeur Joseph KI ZERBO qui a été choisie pour débuter la collaboration avec cet hôpital, tant convoité par les stagiaires, et les universitaires.

La présente convention est conclue en application des dispositions:
– de la loi hospitalière,
– de la loi édictant les règles de création des catégories d’Etablissements Publics,
– de la loi portant régime juridique applicable aux emplois des enseignants-chercheur, des enseignants hospitalo-universitaire et des chercheur,
– de la loi n°036/2016/AN du 24 novembre 1014,
– du décret portant statut général des Etablissements publics de santé et du décret portant approbation des statuts de l’Université de Ouagadougou.

Le premier point abordé par la convention est la désignation des stagiaires qui seront admis au CHU-BC. Il s’agit :
– Des étudiants de l’unité de formation et de la recherche en sciences (U.F.R /S.D.S) de la 2e année à la 6e année de Médecine ;
– Des stagiaires internés de la 7e année de Médecine,
– Des étudiants de l’U.F.R/S.D.S de la 2e année à la 5e année d’Odontostomatologie ;
– Des stagiaires internés de la 6e année en Odontostomatologie ;
– Des étudiants de l’U.F.R/S.D.S de la 2e année à la 5e année de Pharmacie ;
– Des stagiaires internés de la 6e année de Pharmacie,
– Des stagiaires en licences professionnelles,
– Des internes des hôpitaux,
– Des stagiaires du Diplôme d’Etude Spécialisées (D.E.S),
– Des étudiants d’autres UFR, écoles ou instituts de l’Université Ouaga I Professeur Joseph KI ZERBO ayant sollicité le CHU-BC comme terrain de stage.

Quant au deuxième point abordé par cette convention, il traite des enseignants hospitalo-universitaire et autre emplois concernés sont :
– Les assistants hospitalo-universitaires,
– Les maîtres assistants hospitalo-universitaires,
– Les professeurs agrégés hospitalo-universitaires,
– Les professeurs hospitalo-universitaires titulaires,
– Tout autre emploi consacré par la loi n°025/2010/AN du 18 mai 2010 portant régime juridique applicable aux emplois des enseignants chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaire et des chercheurs au Burkina Faso et son modificatif, la loi n°036/2016/AN du 24 novembre 2016 et exerçant la fonction d’encadreur à l’Hôpital.

La troisième partie de cette convention prend en compte des engagements et obligations des deux de partie, les réparations des dommages ainsi que les dispositions finales.

Cette cérémonie, historique pour les deux structures, a été présidée par le Directeur de cabinet, représentant Monsieur le ministre de la santé. Etaient aussi présents à cette cérémonie, les Directeurs généraux du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado OUEDRAOGO, du Centre Hospitalier Universitaire Pédiatrique Charles De Gaulle, de l’Hôpital de district de Bogodogo. L’occasion était donc donnée à ces trois structures de combler le vide juridique qui existait afin de formaliser les conditions de stage des étudiants en signant également une convention avec l’Université Ouaga I Professeur Joseph KI-ZERBO.




Affoussiata Bamaba appelle à soutenir Soro Guillaume

Affoussiata Bamba Lamine, ex-ministre de la Communication et ex porte-parole en second du gouvernement, débarqué de ce dernier, après sa défaite contre Yasmina Ouégnin à Cocody, lors des législatives de fin 2016 avait fait profil bas. 

En effet l’ancienne membre des forces nouvelles (rébellion) s’était retirée hors du pays durant de longs mois. Elle vient de briser le mutisme qu’elle s’était imposée dans un message posté sur les réseaux sociaux.

« Bonjour chers amis,
Après une période de méditation et de silence, je suis de retour parmi vous.  J’observe que notre pays traverse des troubles socio-politiques et militaires. Face à tous ces événements qui dénotent de tensions évidentes, je ne peux rester indifférente.
Aussi, en ma qualité de Porte Parole des Forces Nouvelles, je ferai bientôt une déclaration. Pour l’heure, je lance un appel à une forte mobilisation le jeudi 29 juin 2017, à tous les Ivoiriens, épris de paix et engagés pour la réussite de la réconciliation nationale, à s’unir autour de Guillaume Soro pour la commémoration de l’attentat du 29 juin 2007.
Bonne fête de Ramadan à tous !
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire ! »




Afrique du Sud: Des Strip-teaseuses dans une prison, 13 gardiens menacés de suspension

En Afrique du Sud , un spectacle de striptease réalisé dans une prison, abritant les plus grands criminels du pays a provoqué un scandale .

Treize gardiens d’une prison de haute sécurité de Johannesburg sont menacés de suspension, suite au scandale provoqué par la diffusion sur les réseaux sociaux de photos montrant des strip-teaseuses au milieu de détenu

Les photos montrent trois strip-teaseuses vêtues légèrement , en body noir et de bottes en cuir enlacer un homme en habit de prisonnier dans la cour de la prison, sous les regardes des gardiens et prisonniers.

Les images diffusées largement sur les réseaux sociaux ont provoqué un grand scandale d’autant plus que la prison connu sous le nom de « Sun City » a les plus grands criminels du pays.

Reconnaissants l’authenticité des clichés , les autorités ont précisé qu’elles avaient été prises lors d’une journée d’animations, le 21 juin.

13 responsables pourraient en faire les frais , après avoir laissé passer un tel moment de légèreté.

« Nous réfléchissons à leur suspension » a déclaré le patron des services pénitentiaires.

Pour l’heure , les réactions d’internautes sud africains se sont multipliées sur Twitter, sous le hashtag #PrisonStrippers (#Stripteaseusesenprison).




Mercato: L’international burkinabé Bertrand Traoré s’engage avec l’Olympique Lyonnais

Attendu près de 2 heures durant par le Président du Club Jean Michel Aulas en conférence de presse, c’est un Bertrand Traoré soulagé qui se présente face aux hommes de média. Quelque chose coinçait, les documents de Chelsea n’arrivaient toujours pas. Une fois cette formalité conclu, le nouvel Olympien se présente.

lI s’est donc exprimé face aux médias.

« J’avais vraiment envie de venir ici. Cela fait plus d’un an que l’on est en contacte avec l’OL mais, à l’époque, j’avais fait le choix de l’Ajax. Lyon est revenu à la charge en janvier. Je me suis renseigné, j’ai pris des informations et j’ai fait le choix de venir. Le nouveau projet du club, sa philosophie, son style de jeu, similaire à celui de l’Ajax, qui me convient parfaitement similaire …tout cela a fait de l’OL le choix parfait pour moi. Je veux continuer ma progression et c’est l’endroit idéal. Je peux jouer sur tout le front de l’attaque. Le plus important c’est d’être sur le terrain. Je veux juste donner le maximum, en étant toujours à 100%. Je suis là pour apporter quelque chose à l’équipe tout en apprenant auprès des joueurs, du coach et du staff technique. J’espère qu’on aura une attaque de folie cette saison. À ce stade de ma carrière, l’OL est le meilleur choix pour continuer à grandir. Je vais avoir plus de facilité d’adaptation ici et je vais avoir la stabilité que je recherche depuis tant d’années. Il était temps que je me pose dans un projet plus stable. Vu mon âge et ma progression, je devais quitter Chelsea. Je n’aurais jamais eu ma chance là-bas. J’ai été formé à Chelsea, j’ai tout fait pour avoir du temps de jeu mais rien ne s’est passé comme prévu. Je ne voulais pas que le scénario se répète cette saison. Je devais trouver une stabilité, en trouvant un club où je puisse jouer les premiers rôles. Je vais tout donner pour le faire à Lyon et je donnerai tout pour le club. »




Affaire Thomas Sankara : « A qui appartiennent les tombes du Conseil de l’Entente ? » Comité International Mémorial Thomas Sankara

La justice doit se poursuivre et les recherches doivent continuer partout ! Le dossier judiciaire du Président Thomas Noel Isidore SANKARA assassiné le 15 octobre 1987 avec 12 de ses camarades a connu un début d’instruction sous la Transition. Sur demande des familles des victimes, des tests ADN ont été réalisés afin de vérifier l’authenticité des corps enfouis à la sauvette au Cimetière de Dagnoen.

Des deux expertises réalisées, on retient que le corps qui est censé être celui du président Sankara ne présente pas de traces ADN susceptibles d’être identifiées. Où se trouvent les restes du Président Thomas SANKARA et de ses camarades ? Cette question, tout citoyen épris de justice et de vérité se la pose.

Aujourd’hui malgré le fait que la contre-expertise n’ait pas permis l’identification formelle des restes du Président Thomas SANKARA et de ses camarades, nous disons que cela ne saurait entraver en rien les procédures judiciaires en cours ainsi que la détermination des héritiers du Président Thomas SANKARA à travers le monde.

En réalité, le Comité International Mémorial Thomas SANKARA (CIM-TS) n’est pas surpris de ces résultats car c’est une lapalissade de dire que le dossier Sankara dérange ici et ailleurs. CIM-TS a constaté, avec amertume et regret, le pillage et le sabotage organisés du Conseil de l’Entente, lieu de l’assassinat de Thomas SANKARA et ses camarades, le 15 octobre 1987. La coïncidence de ces actes avec le projet Mémorial SANKARA nous interpelle. Un lever topographique du Conseil de l’Entente réalisé en mars 2017 a permis de constater l’existence de plusieurs tombes non encore identifiées. A qui appartiennent celles-ci ?

Plusieurs acteurs et témoins du drame sont encore vivants et préfèrent se taire sur la vérité. Pourquoi ? Par exemple les personnes inculpées dans le dossier Thomas SANKARA, telles que Blaise COMPAORE, Gilbert DIENDERE, Hyacinthe KAFANDO et Gabriel TAMINI, doivent aider à identifier les tombes de SANKARA et ses camarades. Il est grand temps de libérer le peuple et les amis du Burkina ainsi que les familles des victimes de cette douleur du non-deuil.

CIM-TS appelle à la collaboration des personnes qui disposent d’informations pouvant aider à la localisation de la tombe de Thomas Sankara et à l’avancée du dossier en justice. Les recherches doivent impérativement se poursuivre sur tout site susceptible de permettre la manifestation de la vérité.

La Patrie ou la Mort Nous Vaincrons ! Ouagadougou le 23 juin 2017

Pour Le Comité International Mémorial Thomas Sankara (CIM-TS),
Le Président
Col Bernard Sanou




Elle détourne un ticket gagnant de PMU et écope de 8 mois de prison

Le tribunal de grande instance de Dédougou a condamné à 8 mois de prison une gérante de kiosque PMU à Dédougou, reconnu coupable de détournement d’un ticket  gagnant de 16 millions de francs CFA.

Les faits

Les faits, selon le récit du quotidien d’état, remontent au 8 mai lorsque  Condé Difinita s’est présenté au kiosque PMU  de Saboué Thérèse  avec son ticket  pour savoir s’il avait gagné la course de la veille, 4+1 du dimanche 7 mai.

Après vérification, la gérante lui fait savoir qu’il gagnait un bonus de 3000 F CFA, payable sur place. Interrogé par le tribunal, la gérante reconnait avoir effectué le paiement du présumé bonus mais nie être au courant que le ticket  gagnait l’ordre.

‘’C’est après que le client soit parti que je me suis rendu compte que son ticket  gagnait l’ordre’’, a-t-elle déclaré à la barre.

Elle décide donc de rentrer avec le ticket  qu’elle présent à son époux qui décide à son tour de ‘’trouver un moyen pour le toucher’’.

 Une peine de 8 mois 

Acculée de questions, l’accusée finie par fondre en larmes et présente ses excuses. Le procureur a demandé à la cour de lui condamné à 1 an de prison, regrettant que malgré la gravité de son geste, la loi pénale ne prévoit qu’une peine allant de 2 à 12 mois de prison ferme pour ce genre de délit.

Statuant publiquement et contradictoirement, le tribunal a reconnu dame Saboué coupable des faits d’appropriation frauduleuse de la chose d’autrui et l’a condamnée à une peine d’emprisonnement de 8 mois fermes.

La Cour a décidé de la rétrocession du ticket  gagnant au propriétaire qui devra se rendre à la loterie nationale pour toucher son gain.

Quant au mari de la gérante, qui avait également pu toucher les sous, il est en cavale laissant derrière lui sa femme de 27 ans, qui était gérante depuis 7 ans, et leurs deux enfants.




Bac 2017 : Il se déguise en fille pour passer le bac à la place de sa copine !

Un jeune homme est allé jusqu’ à se transformer en fille pour passer les examens de Baccalauréat à la place de sa petite amie.

Certains sont prêts à tout par amour.  Agé de 26 ans, il a voulu aider sa petite amie pour les épreuves du Baccalauréat qui avait essuyé jusque là plusieurs échecs.

Pour se faire , le jeune homme a alors imaginé de se faire passer pour elle, et réussir l’examen à sa place.

Vêtu d’ un manteau et d’un jean , il s’est installé à la place de sa petite amie dans la salle d’examen.

D’après les médias locaux , le jeune homme s’est travesti à l’aide d’une perruque noire et d’une casquette rouge sur la tête .

Le stratagème était tellement gros qu’il aurait presque pu marcher sauf que le jeune homme aurait éveillé les soupçons des surveillants.

Arrêté , le jeune zimbabwéen Mkonzi-Mbangohomme a été traîné hors de la salle d’examen. Selon ses dires , il avait l’intention d’aider sa femme à passer les examens parce qu’elle a échoué depuis plus de quatre ans au Zimbabwé.




Communiqué de la commission technique nationale lune et évènements islamiques de la FAIB

Le président de la commission technique nationale lune et évènements islamiques de la fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) remercie l’ensemble des fidèles musulmans pour leur accompagnement dans le cadre de l’observation de l’apparition du croissant lunaire marquant le début du jeûne du mois de Ramadan 2017.

Par ailleurs, il informe les fidèles musulmans que la commission se réunira le samedi 24 juin 2017 à la grande mosquée de Ouagadougou pour l’observation de l’apparition ou non du croissant lunaire marquant la fin du mois de Ramadan 2017. Ainsi la commission rappelle les directives qui ont été définies pour le bon déroulement des activités d’observation de la lune.


1. Conformément à la déclaration des Ulémas d’août 2016, le jour de la fête de Ramadan est déterminé sur la base de l’observation du croissant lunaire sur le territoire du Burkina Faso.

2. La commission demande à tous les fidèles musulmans de participer à la recherche de la lune le soir du samedi 24 juin 2017. Tout fidèle qui viendrait à apercevoir l’apparition du croissant lunaire, est invité à informer d’abord l’imam de la mosquée de son quartier. L’imam doit ensuite contacter les autres communautés de la localité pour vérifier l’information. Enfin, ils informeront la coordination régionale de la Fédération qui prendra attache avec la commission technique nationale.

3. L’apparition ou non du croissant lunaire, marquant la fin de ramadan, sera communiquée sur les médias nationaux et la page Facebook de la FAIB le samedi 24 juin 2017 au plus tard à 22h30

4. Pour toute information, les membres de la commission peuvent être contactés sur les numéros suivants :
– Le président : 70 24 01 54
– Le Vice-président : 70 22 70 42
– Membres : 76 73 42 78
78 85 77 53

Le Président de la commission

Cheikh Aboubakar SANA II




« Des promoteurs de la diaspora sont des bandits de grand chemin » Marchelo Ouedraogo

Dans un post Marchelo Ouedraogo s’insurge contre les promoteurs burkinabés de la diaspora qui organisent des événement qu’ils qualifient de soirées « à deux balles ».

« Le Burkina Faso fait partie des pays les plus pauvres au monde et dépouillé par les occidentaux.
Aujourd’hui le pays des Hommes intègres est exploité par les Burkinabè de l’extérieur qui organisent des soirées « à deux balles ».

Je m’explique, je ne comprends pas pourquoi on peut créer une association à Paris ou aux États-Unis et toujours aller demander Des subventions au Burkina Faso. Et si les autres compatriotes d’ Italie d’Allemagne, de la Suisse, de la Belgique de la Norvège, du Canada, du Gabon et d’Abidjan pour ne citer que ces pays-là, demandaient aussi des subventions au ministère de la Culture de notre cher Faso pour financer et sponsoriser des soirées en Europe ou aux Etats-Unis pour enfin affirmer que cet argent retournera après au Burkina Faso ? Je dis, mon œil !!!

Un monsieur comme Abdoul Service respect, je peux comprendre qu’il ait besoin de la Diaspora pour avoir des marchés, comme il évolue dans l’immobilier pour associer son image et « son argent » à ces événements. Mais de grâce, que certains « opérateurs économiques », « influents » et « très respectés » de notre pays ne se laissent pas « arnaquer » par ces « bandits » de grands chemins.

Notre pays qui a pour l’heure besoin de tout, je dis bien tout, ou tout est prioritaire, la sécurité, les secteurs sociaux, la santé, l’éducation, que ces « pseudo promoteurs » ne viennent pas piller nos maigres ressources. Après une insurrection populaire, le Burkina Faso vient de loin.

L’économie est fragilisée et ce n’est pas un constat personnel. Bien au contraire ce sont les burkinabè établis dans la diaspora qui doivent apporter leur pierre à la construction de l’édifice. Ce sont eux qui doivent apporter des devises au pays, pas le contraire.

En plus vous avez la chance de demander des Subventions À la mairie ou à l’ambassade si l’association est bien reconnu dans le pays. Penser aux promoteurs locaux qui n’ont pas cette chance comme vous en Occident.

Dans ces « fausses soirées », j’ai vu tout récemment un ex ministre de la république se déplacer avec au moins une vingtaine de personnes pour venir assister à une cérémonie. Qui a paye le transport, l’hébergement et la restauration de ces personnes ? Montant évalué à 20 millions de francs CFA au plus Eh bien ! C’est le contribuable burkinabè. C’est honteux tout simplement. Que font ces associations pour le pays ? Surtout que ces soirées ne sont pas gratuites ?


Imaginez si les citoyens des autres pays de l’Europe ou des Etats-Unis se comportaient ainsi ?
Aucune diaspora africaine (Côte d’Ivoire, Mali Sénégal, Congo, Sénégal…) en Europe ou aux Etats-Unis ne se comporte de la sorte, sauf les ressortissants de mon pays, le Burkina Faso.


Elles sont où ces organisations de la société civiles telles « Le Balai Citoyen », ou laissez-moi un peu rire, ces nouvelles-nées, « Bori Bana » ou encore la « Coalition Dignité » pour dénoncer cette gabegie et cette autre forme d’arnaque de certains de nos compatriotes installés en occident ?

Où sont les journalistes culturel pour dénoncer ces pratiques qui ne doivent plus faire partie de ce Burkina post-insurrectionnel ? Ou bien parce que on vous paye les billets d’avion aussi, il faut que ces promoteurs qui disent faire la promotion de notre patrimoine culturel arrêtent cette pratique.

C’est véritablement devenu un « nouveau business » pour eux, Heureusement qu’ils ne sont pas tous pareils je connais des associations qui organise des soirées avec leur propre cotisations.! Mobilisons-nous, agissons pour que cesse toute forme d’arnaque de mon Faso bien aimé ! « 

 




Compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres du 23 juin 2017

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,  le vendredi 23 juin 2017, en séance extraordinaire, de  11 H 00 mn à 14 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur trois (03) rapports.

Le premier est relatif à un projet de loi portant allègement des conditions d’exécution du programme de projets de Partenariat public-privé (PPP).

En effet, la mise en œuvre de la loi n°20-2013/AN du 23 mai 2013 portant régime juridique du PPP au Burkina Faso se heurte à de nombreuses difficultés liées notamment à la complexité et à la longueur des procédures de contractualisation.

Ce projet de loi vise à permettre, pour une durée de six (06) mois, le recours à la procédure d’entente directe pour plus de célérité dans la procédure de passation des contrats PPP relatifs aux Projets nominativement arrêtés par le gouvernement. Il s’agit de projets matures, structurants et ayant un impact immédiat sur la croissance et les conditions de vie des populations.

Le conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le deuxième rapport est un décret portant allègement des conditions de recours à la procédure d’entente directe pour la passation des marchés publics et délégations de service public dans la mise en œuvre des projets et programmes d’investissements.

L’exécution du budget en fin mars 2017 révèle un taux d’exécution des dépenses d’investissement de 8,01%. Ce faible taux s’explique par plusieurs facteurs dont l’appropriation tardive des techniques d’exécution du budget programme et la fronde sociale.

Au regard de ces facteurs combinés qui ont eu pour conséquence le ralentissement de l’exécution budgétaire, il est nécessaire et urgent la prise de mesures palliatives en vue d’accroître le volume des investissements au bénéfice des populations.

L’adoption de ce décret permet, pour une durée de six (06) mois, le recours à la procédure d’entente directe pour la passation des marchés publics et délégations de service public pour les projets et programmes d’investissement relevant des secteurs de la santé, des infrastructures, de l’énergie, de l’éducation, de l’agriculture, de l’eau, des ressources animales et halieutiques, de l’enseignement supérieur et de l’humanitaire.

Le troisième rapport est relatif à une autorisation de recours, pour une durée de six (06) mois, à des procédures exceptionnelles pour la passation des marchés publics dans le cadre du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS).

La nécessité d’une intervention accrue du gouvernement pour accélérer le développement et l’urgence pour la réalisation des investissements de la tranche 2017 dudit programme, recommande de recourir à la procédure d’entente directe pour permettre la réduction des délais de passation.

Le Conseil a marqué son accord pour le recours à ces procédures en vue d’acquérir avec célérité et efficacité les biens et services pour pallier les questions sécuritaires et assurer la mise en œuvre d’infrastructures          socio-économiques pour un développement harmonieux de la zone de couverture du Programme d’urgence pour le Sahel.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national