Un animateur de Radio Omega agressé au studio par un groupe de musiciens

Les membres de la CORA-BF (Coalition pour la renaissance artistique au Burkina Faso) ont fait irruption à la Radio Oméga ce 28 juin 2017 et un des animateurs de la radio, Hamed Kossa (HK), a été délogé de son plateau alors qu’il entamait son émission « Interconnexion ».

Selon la CORA BF  » la programmation musicale de Hamed Kossa réserve très peu de place à la musique Burkinabè mais trouve l’occasion de faire l’éloge des scandales dans le milieu musicale Burkinabè pour mieux enfoncer l’élan. SamsK Lejah bien que ses messages sensibilisateurs soit salutaire écarte la musique Burkinabè dans sa programmation musicale« .

Selon le Directeur des redactions de radio Omega « cet acte grave et inadmissible a été commis par une horde d’«artistes» se réclamant de la Coalition pour la renaissance artistique au Burkina Faso (CORA-BF). Ils n’ont pas hésité à dire qu’ils sont venus imposer leur musique, mais par la barbarie……La force, la violence, la barbarie ne sauraient être une méthode pour justifier quoi que ce soit dans l’agression d’un média« .

Sur une vidéo circulant sur les réseaux sociaux on voit clairement l’artiste Petit Docteur brutalisé l’animateur.

 

 

 




Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 juin 2017

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 juin 2017, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier est relatif à un décret portant transfert de la gestion du péage au Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B).
L’adoption de ce décret vise à améliorer le dispositif institutionnel de gestion du péage.
Il prévoit la mise en place d’une commission interministérielle chargée de définir les conditions de reversement du personnel actuel du péage.
Le second est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt conclu le 21 avril 2017 à Washington (Etats-Unis d’Amérique) entre le Burkina Faso et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).
Cet accord de prêt d’un montant de 10,45 milliards de FCFA est destiné au financement partiel du Projet de construction et de bitumage de la route Ouahigouya-Djibo.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emploi et nomination d’un enseignant à l’Université de Koudougou.
L’adoption de ce rapport permet la création d’un emploi et la nomination d’un maître de conférences agrégé en Sciences économiques à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR/SEG).

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la demande de propositions n°2017-003P/MEA/SG/DMP du 02/02/2017 relatives aux études techniques des barrages hydroélectriques et hydroagricoles de Bassieri, de Ouessa et de Banwaly pour le compte de la direction générale des infrastructures hydrauliques.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :
Lot 1 : IFEC/Emergence Ingénierie/ISL, pour études techniques de faisabilité et d’exécution du barrage hydroélectrique et hydroagricole de Bassieri dans la province de la Gnagna, pour un montant de deux milliards sept cent trente-huit millions six cent soixante-neuf mille six cent onze (2 738 669 611) FCFA TTC, pour un délai d’exécution de seize (16) mois.
Lot 2 : Groupement STUDI International/EIPL/AC3E, pour études techniques de faisabilité et d’exécution du barrage hydroélectrique et hydroagricole de Ouessa dans la province du Ioba, pour un montant de trois milliards six cent quatre-vingt-trois millions huit cent quarante-cinq mille (3 683 845 000) FCFA TTC, pour un délai d’exécution de dix-huit (18) mois.
Lot 3 : Groupement BERA/ CID, pour l’actualisation des études techniques détaillées de construction du barrage hydroélectrique et hydroagricole de Banwaly dans la province du Houet, pour un montant d’un milliard deux cent soixante-douze millions cinq cent vingt-sept mille cent trente-cinq (1 272 527 135) FCFA TTC, pour un délai d’exécution de dix (10) mois.
Le montant total des attributions s’élève à sept milliards six cent quatre-vingt-quinze millions quarante un mille sept cent quarante-six (7 695 041 746) FCFA TTC.
Le financement sera assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017 et 2018.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une autorisation de suspension des activités de gestion des titres miniers et autorisation pour une durée de deux (02) mois en vue d’achever le projet de modernisation du cadastre minier.
Le Conseil a marqué son accord pour ladite suspension.
Un arrêté ministériel précisera les modalités de mise en œuvre de la mesure.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant institution et paiement d’une allocation forfaitaire au bénéfice des agents chargés de la mise en œuvre des mesures de sureté sur les aéroports internationaux du Burkina Faso.
L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de se conformer aux dispositions relatives aux aéroports ouverts 24H/24, de supprimer le paiement des heures extra-légales sur les aéroports de notre pays et de disposer d’un mécanisme d’encouragement des agents chargés de la mise en œuvre des mesures de sureté.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la 15ème édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) prévue pour se tenir du 26 octobre au 04 novembre 2018.
Le Conseil a marqué son accord pour le thème : « Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique ».

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLES

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation, composition et fonctionnement de la Commission nationale de la certification.
La certification qualifiante vise à apporter des réponses concrètes à la problématique de l’insertion professionnelle des jeunes en les dotant de qualifications reconnues dans les métiers porteurs et pourvoyeurs d’emplois.
L’adoption de ce décret permet de fournir un instrument juridique adapté à la mise en œuvre efficiente de la certification professionnelle qualifiante au Burkina Faso.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a examiné un projet de loi portant orientation du secteur du livre et de la lecture publique au Burkina Faso.
Ce projet de loi vise à assurer un développement de l’économie du livre à travers une structuration et une organisation des acteurs, afin de faciliter le développement de l’ensemble de la chaine des valeurs du livre et de renforcer la lecture publique.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.
Il a adopté le 2ème rapport périodique quadriennal du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la convention 2005 de l’UNESCO.
La convention 2005 de l’UNESCO est un instrument juridique international contraignant, ratifié par le Burkina Faso le 15 septembre 2006.
L’adoption de ce rapport vise l’atteinte de meilleurs résultats aux plans de la gouvernance culturelle, des échanges de biens et services, de l’inclusion de la culture dans les politiques de développement durables et de la promotion des libertés et des droits humains.

II. COMMUNICATION ORALE

II.1. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 25ème session de l’Assemblée générale des sociétés d’Etat.
La 25ème session de l’Assemblée générale des sociétés d’Etat se tiendra les 29 et 30 juin 2017 à Ouagadougou. Au cours de cette session, les Sociétés d’Etat présenteront leurs rapports de gestion et les états financiers sur l’exercice clos au 31 décembre 2016.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
– Monsieur Moussa KABORE, Mle 111 266 R, Statisticien, Conseiller spécial du Président du Faso, Chargé de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, est nommé cumulativement Responsable du Programme pilotage de l’action présidentielle ;
– Monsieur Pato Daniel KABORE, Mle 29 302 C, Chargé de recherches, Directeur exécutif du Centre d’analyses des politiques économiques et sociales, est nommé cumulativement Responsable du Programme Renforcement de la capacité d’analyse et de la transparence de l’action publique ;
– Monsieur Didier Romuald BAKOUAN, Mle 19 619 J, Médecin, Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (CNLS-IST), est nommé cumulativement Responsable du Programme de lutte contre le VIH, le Sida et les IST.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE
– Monsieur Wennélebsida Jean Alexandre DARGA, Mle 57 711 K, Commissaire divisionnaire de Police, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de la Police nationale ;
– Madame Néné Amy OUEDRAOGO, Mle 111 483 W, Commissaire principal de Police, catégorie I, 2ème échelon, est nommée Directrice de la Police judiciaire ;
– Monsieur Dofinihanmi Ernest BAZIN, Mle 19 471 R, Commissaire principal de Police, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale de la Boucle du Mouhoun ;
– Monsieur Yacouba DRABO, Mle 17 838 Z, Commissaire divisionnaire de Police, est nommé Directeur régional de la Police nationale des Hauts-Bassins ;
– Monsieur Abel Marcel Macaire OUEDRAOGO, Mle 19 571 Z, Commissaire principal de Police, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Plateau-Central.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
– Monsieur Mahamadou DIARRA, Mle 110 958 K, Assistant en économie, catégorie P2, grade initial, 1er échelon, est nommé Maître de conférences agrégé en Sciences économiques à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) à l’Université de Koudougou, pour compter du 21 novembre 2015.
D. AU TITRE DU MINSTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
– Monsieur Jérémie KABORE, Mle 25 118 H, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Mamadou SAGNON, Mle 21 275 N, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Kouka Ernest OUEDRAOGO, Mle 22 653 C, Ingénieur de la météorologie, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la météorologie ;
– Monsieur Baowendmanégré ZOUNGRANA, Mle 248 615 L, Ingénieur en transport, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Centre-Est.
E. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT
– Monsieur Issaka ZOUNGRANA, Mle 111 325 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) ;
– Monsieur Joseph ZERBO, Mle 111 323 X, Conseiller des affaires économiques, Directeur général du développement industriel, est nommé cumulativement Responsable du Programme industrie ;
– Madame Hièdiala Sylvie MEDA/SONTIE, Mle 96 511 A, Juriste, Directrice générale de l’artisanat, est nommée cumulativement Responsable du Programme artisanat ;
– Monsieur Madani Hamadoum BARRY, Mle 96 514 J, Economiste, Directeur général de la promotion de l’entreprise, est nommé cumulativement Responsable du Programme secteur privé ;
– Monsieur Nazaire PARE, Mle 506 289 E, Economiste, Directeur général du commerce extérieur, est nommé cumulativement Responsable du Programme commerce ;
– Monsieur Fidèle ILBOUDO, Mle 111 312 Y, Conseiller des affaires économiques, Directeur général des études et des statistiques sectorielles, est nommé cumulativement Responsable du Programme pilotage et soutien ;
– Monsieur Brama DAO, Mle 230 010 X, Attaché en études et analyses, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;
– Monsieur Siébou SOU, Mle 119 824 W, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques.
F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE
– Monsieur Lébinoua NIKIEMA, Mle 55 711 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT
– Monsieur Bobar Félix KAMBIRE, Mle 109 270 T, Communicateur, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Coordonnateur du Service d’information du Gouvernement (SIG) ;
– Monsieur Sidzabda Emmanuel YAMEOGO, Mle 84 859 Z, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de département Rédaction et rapports du SIG ;
– Monsieur Boukaré KABORE, Mle 117 367 R, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de département Données et Web diffusion du SIG ;
– Madame Noëlle Octavie NEYA/OUEDRAOGO Mle 117 386 P, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Chef de département production et communication du SIG ;
– Monsieur Paul NAGALO, Mle 257 342 X, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Chef de département Communication internationale du SIG ;
– Monsieur Issa TRAORE, Mle 59 912 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à des nominations et à des renouvellements de mandat au titre de membres de Conseil d’administration des Etablissements publics et des Sociétés d’Etat.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et
des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national




Politique: Ablassé Ouedraogo à Paul Kaba Tieba: Votre échec est palpable et il vous appartient de savoir tirer les conséquences et de libérer le peuple.

Ceci est une lettre ouverte du président de Le Faso Autrement, Ablassé Ouédraogo, au premier ministre Paul Kaba Thiéba.

 » Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Nos ancêtres disaient : « NIOUF HIN NIN PAA BAGUIN YETE YE ». Ce qui se traduit par : « il n’est point besoin d’être un charlatan pour constater ce qui est ».
En clair, il n’est point besoin d’être un devin pour voir et comprendre que le Burkina Faso va mal aujourd’hui. La « Rochosité » est installée dans tous les secteurs et dans tout le pays et le Burkina Faso vacille. La pauvreté, la misère et l’insécurité des Burkinabè ont atteint un niveau qui a installé la peur et l’anxiété dans leur vie au quotidien et surtout l’incertitude pour leur lendemain. La situation aurait été moins inquiétante, si une dynamique d’inversion était perceptible à l’horizon. Mais, hélas !

Pour masquer la mauvaise santé de notre pays, vous et votre gouvernement continuez de dire que les 18.000 milliards de FCFA du PNDES, que vous auriez obtenus à la Table-Ronde des bailleurs de fonds des 7 et 8 décembre 2016 à Paris, serviront à financer le développement de notre pays avec l’objectif de réaliser un taux de croissance annuel moyen de 8%. Stoïquement, vous dites à la Tribune de la Primature le 19 juin 2017 : « Le PNDES est notre voie pour changer structurellement et durablement notre économie et assurer à chaque Burkinabè un développement solidaire et inclusif ».

Vous aurez mis six (6) mois pour comprendre vous-mêmes et confesser à vos concitoyens que la Table-Ronde de Paris, où aucun accord n’a été signé, contrairement à ce que vous dites dans votre conférence de presse du 19 juin 2017, n’a fait qu’enregistrer des « intentions de financement » et que vous et votre délégation n’étaient pas rentrés au Burkina Faso avec « des sacs pleins de dollars ou d’euros ».

En français facile, l’on comprend qu’une intention n’est pas une promesse, ni un engagement et encore moins un accord de financement. Et nous vous avions alerté déjà en ce moment dans la presse écrite et audiovisuelle. Pauvre Burkina Faso !
Votre position se comprend aisément quand on sait que ce sont vos supposées performances dans la conduite du PNDES qui ont milité pour votre reconduction « mouta-mouta » à la tête du gouvernement le 20 février 2017 ainsi que votre intégration dans le Bureau Politique National du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) à son dernier congrès en avril 2017.

Malheureusement, les Burkinabè ne sont pas au bout de leur peine, de leur déception voire de leur déprime avec le PNDES, car il serait honnête de leur rappeler en plus, que :
• les intentions exprimées par les partenaires du Burkina Faso sont assorties de conditionnalités mentionnées dans le communiqué final de la réunion de Paris daté du 8 décembre 2016, et je les cite : « la consolidation de la paix et la réconciliation nationale, la bonne gouvernance, l’Etat de droit, le renforcement des capacités de l’administration publique, l’amélioration du climat des affaires et le choix judicieux de projets structurants pouvant contribuer à la réduction de la pauvreté ». A ce jour, rien n’a encore été fait pour donner une satisfaction à nos généreux bailleurs de fonds.
• d’un coût global de 15.395,4 milliards de Fcfa, 63,8% du financement du PNDES, soient 6.825 milliards Fcfa, doivent être couvertes par les ressources propres du Burkina Faso. Notre économie est aujourd’hui plombée. Pire, avec l’état de délabrement et de désarticulation actuel dans lequel notre économie est plongée, doublée d’une méfiance craintive des opérateurs économiques nationaux vis-à-vis de la gouvernance actuelle, il paraît peu probable, sinon impossible, que le montant requis au titre des Fonds de contrepartie des projets et programmes, puisse être mobilisé pour permettre l’opérationnalisation du PNDES sur la période 2016-2020.
· les capacités du Burkina Faso à élaborer les études de faisabilité des projets à identifier à hauteur des 18.000 milliards Fcfa sur la période 2016-2020 et à négocier avec les partenaires de même que la capacité d’absorption du Burkina Faso du coût du PNDES se révèlent être un casse-tête sans solution.
· l’environnement socio-économique et sécuritaire exécrable du moment fait que la confiance n’existe pas, d’une part, chez les Burkinabè individuellement pris, et entre les Burkinabè eux-mêmes, d’autre part. Cette même confiance n’existe pas non plus entre le Burkina Faso et l’Extérieur.
· au plan calendaire, il est clair que si les échéances politiques sont respectées, l’année 2020 sera l’année des élections présidentielle et législatives et l’année 2019 sera l’année préparatoire pour ces élections. Ce qui est synonyme de période creuse où les activités et même le pays tourne au ralenti. A l’allure où vont les choses, il est fort peu probable que le PNDES puisse connaitre un début d’exécution en 2018.
De ce qui précède, vous en conviendrez avec nous, tout simplement et en toute objectivité, que le Burkina Faso n’a pas d’avenir avec le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES). Notre pays, que nous aimons tous et tant, traversera une décroissance économique sur la période 2016 -2020.

Votre conférence de Presse, pardon, la Tribune de la Primature que vous avez animée le 19 juin 2017 résonne comme un aveu d’impuissance et d’incapacité à redresser la barre et à répondre aux aspirations des Burkinabè dans leur quête du mieux vivre. Votre échec est palpable et il vous appartient en patriote aimant son pays de savoir tirer les conséquences et de libérer le peuple. Une décision courageuse et idoine de votre part, aidera de surcroît, votre patron, le Président du Faso, SEM Roch Marc Christian KABORE, dont le régime est visiblement aux abois, de pouvoir relancer le Burkina Faso.

Excellence Monsieur le Premier ministre, même des organisations apolitiques, hier vos alliés, partagent le même avis qu’elles expriment à haute et intelligible voix à votre adresse.
D’ailleurs nos ancêtres ne disaient-ils pas que : « BOEG SAN TAAR SOUG SAAMDE, BI KODEGRE RA LINGA YE ». Ce qui se traduit par : « Quand le bouc doit une dette au couteau, se faire égorger par ledit couteau n’est pas une surprise ».
L’avenir de notre pays est dans le rassemblement et la réconciliation nationale.
Nous vous prions d’agréer, Excellence Monsieur le Premier Ministre, l’assurance de notre très haute et respectueuse considération.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso.

« Rien n’arrête une idée arrivée à son heure »  »

Le Président

Dr Ablassé OUEDRAOGO




Kosyam: Quatre nouveaux Ambassadeurs accrédités au Burkina Faso présentent leurs lettres de créance au Président

Les nouveaux Ambassadeurs du Japon, de la République de l’Inde, de la République de Zambie et de la République du Rwanda accrédités au Burkina Faso ont remis leurs lettres de créance au Président du Faso, dans la matinée du mardi 27 juin 2017 à Ouagadougou. A leur arrivée ce mardi 27 juillet 2017 à la … Lire la suite

Commune de Réo: Trois présumés arnaqueurs appréhendés par la police

Le commissariat central de la police de Réo, en collaboration avec la Chambre des mines du Burkina Faso, était face à la presse, dans ses locaux, le jeudi 22 juin 2017. Il s’est agi de présenter aux hommes de médias trois présumés cyber-escrocs, tout en appelant les populations à la vigilance et à la collaboration. … Lire la suite

Presse privée: « Faux les dettes ne sont pas apurées  » Patrons de presse

Le lundi 19 juin 2017, le premier Paul Kaba Thiéba a animé une conférence de presse au cours de laquelle, la question du règlement des factures impayées de la presse privée a été évoquée. En réponses aux questions des journalistes, le premier Ministre a affirmé que la dette de la presse a été apurée.

 

Les organisations patronales de la presse privée ont fait le point auprès de leurs membres notamment les responsables d’entreprises de presse. Il en ressort que si des procédures et des engagements sont en cours, la grande majorité des entreprises n’ont pas encore reçu de paiement jusqu’à la date du 20 juin 2017. Les quelques paiements qui sont engagés ne concernent qu’une infime partie des dettes. Ce qui signifie, que contrairement aux propos du Premier ministre, la dette est loin d’être apurée.

Par ailleurs, le Premier ministre a déclaré que « la plupart de ces dettes n’étaient pas documentées ». Cela n’est pas conforme à la réalité. Car s’il y a des dettes non documentées, ce n’est certainement pas la plupart puisque pour l’essentiel, des factures ont été transmises aux ministères concernés et à bonne date. Mieux, dans plusieurs cas, les directions de l’Administration et des finances (DAF) ont reçu, et chaque fois à leur demande, les mêmes factures parfois deux ou trois fois, voire plus. Ce ne sont donc pas les dettes qui ne sont pas documentées. C’est surtout l’administration qui a des soucis d’archivage et de gestion des factures.

Dans tous les cas, si des difficultés particulières bloquent le processus, il appartient aux ministères et institutions d’aviser les entreprises concernées afin que des solutions idoines puissent être trouvées.

Les organisations patronales constatent, avec regret, que le gouvernement et surtout le Premier ministre n’ont pas la situation exacte des dossiers d’apurement de la dette de la presse privée et que l’administration ne fait pas diligence, conformément aux instructions du Chef du gouvernement le 14 mai, pour l’accélération de la liquidation des créances soit au plus tard le 29 mai. Aussi, les organisations patronales de la presse privée, exhortent le Premier ministre et les différents démembrements ministériels, à joindre l’acte à la parole pour un apurement dans les meilleurs délais, de ces dettes en souffrance des mois et années durant. Il y va de la survie de plusieurs entreprises de presse dont, l’importance n’est plus à démontrer, en termes d’informations des citoyens sur l’actualité, les questions de démocratie et de bonne gouvernance au profit de tous.

Ouagadougou le 26 juin 2017

Pour la SEP, Boureima OUEDRAOGO, Président
Pour l’UNALFA, Charlemagne ABISSI
Pour l’UBESTV , Issoufou SARE, Président
Pour l’AEPML, Cyriaque PARE, Président




Policiers radiés: une marche-meeting le 28 juin à Ouaga

Dans une correspondance datée du 23 juin 2017, la mairie de Ouagadougou donne l’autorisation d’occuper l’espace publique aux policiers radiés en 2012 dans le cadre d’une marche-meeting que ces derniers organisent le 28 juin en vue de réclamer leur réintégration.

L’itinéraire de cette marche qui commence à 9 h prévoit la Place de la Nation, l’Avenue Gamal Abdel NAsser, Rue 3.111, Avenue Nelson Mandela, Avenue de la Nation, Avenue de l’indépendance pour aboutir à la Direction générale de la police nationale.

En rappel, les ex-policiers qui veulent marcher ont été radiés officiellement en mars 2012, suite aux mutineries de 2011.




Le MPP demande l’encadrement des Kogleweogo pour en faire des auxiliaires de securité

«La première session du Bureau Politique National (BPN) issu du 2è Congrès Ordinaire du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) s’est tenue  le  Samedi 24 Juin  2017  à partir de 9h dans l’enceinte du Palais de Sports de Ouaga 2000. La rencontre était présidée par le Premier responsable du Parti  le Docteur Salifou Diallo, Président du Bureau Politique National. Il avait à ses côtés quelques membres du Bureau exécutif national (BEN). La session a connu une très forte participation des membres du BPN. L’ordre du jour comportait les points suivants :

-Prise de contact et informations ;
-Analyse de la situation nationale ;
-DiversA l’entame de la réunion, le Président du MPP a salué et félicité tous les membres élus du  Bureau politique national (BPN) et appelé les uns et les autres à œuvrer davantage pour la cohésion du parti.

Concernant la situation nationale, un rapport a été présenté aux membres du BPN. Ce rapport aborde les aspects de la vie sociopolitique dans le contexte actuel de notre pays. En informations, le rapport indique que le gouvernement a décidé d’injecter plus de 400 milliards de francs CFA dans la partie nord de notre pays en proie aux attaques répétées des groupes terroristes. Au titre des informations toujours, le BPN a pris acte de la décision du gouvernement d’entreprendre d’importants projets de développement au profit de la région Nord de notre pays avec des procédures accélérées de mise en exécution.

Dans le cadre des initiatives gouvernementales toujours, le BPN a été informé de la mise en place d’un fonds d’environ 16 milliards de francs CFA au profit des jeunes et des femmes. Des appuis sous forme de prêts sur ce fonds, étalés sur trois ans, seront octroyés à des porteurs de projets innovants, générateurs de revenus et d’emplois, toute chose qui contribuera à lutter efficacement contre chômage et la précarité de cette frange de la population. Une partie de ces crédits serviront à mettre en place un fonds de garantie.

Le BPN apprécie les efforts du gouvernement dans la lutte contre la pauvreté dans toutes les parties du Burkina. Il salue notamment le programme spécial Sahel   pour faire reculer la pauvreté et l’obscurantisme.

Sur le point relatif à la situation nationale, le Président du BPN est revenu sur les résultats des élections municipales partielles et complémentaires du 28 mai 2017 où le parti s’est vu conforté dans sa position de leader sur l’échiquier politique national. Le MPP et ses alliés remportent au total 18 mairies sur les 19  qui étaient concernées par ce scrutin.

Les membres du BPN ont salué ces résultats et félicité l’ensemble des électeurs qui ont fait preuve de maturité politique et de civisme permettant le bon déroulement du vote dans les localités concernées. La discipline, la tolérance et le respect du choix issu des urnes devront être désormais les maîtres mots afin de permettre aux différents exécutifs municipaux et au conseil  régional du Sahel de se consacrer aux problématiques centrales en matière de développement et de bien-être des populations. Cependant le BPN a déploré l’indiscipline qui a caractérisé la mise en place de certains exécutifs même s’il faut saluer le respect des consignes du parti dans la plupart des cas. Le BPN a recommandé que des mesures fortes et des sanctions soient prises contre les auteurs des cas d’indiscipline.

Abordant les discussions sur le volet sécuritaire de notre pays, le Bureau Politique National de notre parti, a félicité le gouvernement pour les récentes initiatives prises dans le but de renforcer les capacités de nos Forces de défense et de sécurité et partant la sécurité de notre pays et plus particulièrement celle du septentrion national.

Toujours sur les questions sécuritaires, des échanges sur les Koglwéogos ont fait ressortir la nécessité de leur encadrement afin d’en faire des auxiliaires efficaces en matière de sécurité.

Concernant l’administration publique, le MPP regrette et condamne  la récurrence des grèves sauvages répétitives  qui constituent un véritable frein à la relance économique du pays. Le parti invite tous les acteurs à faire preuve  de retenue en privilégiant la voie du dialogue et de l’intérêt collectif.

Le BPN invite le gouvernement à faire assainir le cadre légal des grèves et d’appliquer avec fermeté les règles  qui régissent le droit de grève. Il invite par conséquent les militants du MPP à se démarquer des grèves illégales qui portent préjudice à l’économie burkinabè. 
 Des échanges en divers ont clôturé la première session de l’année du BPN du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP).
Démocratie – Egalite – Progrès ! »

 Le secrétariat à l’Information et à la Communication




Serena Williams pose enceinte et nue en couverture de Vanity Fair

La future maman Serena Williams s’est offert un photo shoot de maternité avec le magazine américain Vanity Fair.

 

 

 

Il ne reste plus que quelques mois avant que Serena Williams et son compagnon Alexis Ohanian accueillent leur premier enfant.

Les images de la série photo shootée par Annie Leibovitz montrent une Serena sereine, nue devant un fond gris puis dans les bras de son amoureux.

Un retour en compétition dès janvier 2018

Dans l’interview, Serena revient sur sa relation avec Alexis Ohanian, de leur première rencontre en 2015 à aujourd’hui. On apprend entre autre que cette grossesse n’était pas prévue et le couple parle de leurs sentiments et de leurs ressentis sur la relation, chacun à leur tour.  Mais la grosse nouvelle reste le retour de Serena Williams sur les courts de tennis pros planifié pour janvier 2018. « Je ne crois pas que mon histoire soit déjà terminée« , a déclaré la jeune femme de 35 ans à ce sujet.